Le taux des élèves qui commencent l’école secondaire avec une ou des années de retard s’élève à 19,1% pour la cohorte de 2009. La moyenne de la Montérégie se situe à 10,6% et celle de la province à 10,3%.
À titre comparatif, la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands, qui possède les mêmes cibles de défavorisation, a un taux de 14,5%. « Est-ce que nos pratiques de redoublement ont des impacts sur le cheminement des élèves? », se questionne la directrice des services éducatifs, Martine Rondeau.
« Il faut analyser l’impact sur nos jeunes à long terme. On s’est doté d’outils de monitorage cette année. Les pratiques de redoublement fonctionnent bien avec des élèves et moins bien avec d’autres élèves. C’est un élément sur lequel on va se pencher sérieusement », mentionne-t-elle.
Le ministère de l’Éducation a dévoilé son rapport sur la diplomation et qualification par commission scolaire au secondaire 2017. Pour l’ensemble du Québec, le taux de diplomation et de qualification au secondaire, après sept années, est de 83,4% pour les élèves qui entrent à l’heure, tandis qu’il est de 51,1% pour les élèves qui entrent en retard au secondaire.
Il est toutefois trop tôt pour déterminer si ce constat se reflète chez les élèves de la région. La Commission scolaire de Sorel-Tracy en fera l’analyse.
Un taux de diplomation en légère baisse
Le taux de diplomation sur une étendue de sept ans s’élève à 63,8% pour la cohorte de 2009. L’année précédente, le taux se situait à 66,7% pour la cohorte de 2008. D’un autre côté, les statistiques sur les horizons de six et cinq ans sont en hausse.
« Même si on n’a pas encore les statistiques des deux dernières cohortes sur sept ans, on peut supposer que la tendance sera à la hausse », croit Mme Rondeau.
Toutefois, Sorel-Tracy se classe tout de même en deçà des statistiques des écoles jugées défavorisées par le ministère. La moyenne québécoise des écoles défavorisées se situe à un taux de 70,3% de diplomation sur sept ans.
Le ministère avait établi son objectif de diplomation à 80% d’ici 2020. Il a ajusté ses objectifs pour atteindre un taux de diplomation et de qualification de 90% d’ici 2030. Cela comprend 11 types de qualifications différentes, dont le diplôme d’études secondaires (DES) ou professionnelles (DEP), l’attestation de spécialisation professionnelle ou le certificat de formation préparatoire au travail.