10 mai 2018 - 08:58
Un emploi les incite à quitter l’Ukraine pour emménager à Sorel-Tracy
Par: Sarah-Eve Charland

L'Ukrainien Ihor Horbanov a immigré au Canada pour travailler en tant que machiniste chez CNC Tracy. (Photo : Pascal Cournoyer)

Autant pour Ivan Ustymenko que pour Ihor Horbanov, originaires de l’Ukraine, le Canada et particulièrement Sorel-Tracy se sont révélés des terres d’accueil rêvées. Ils y ont trouvé une meilleure qualité de vie, mais aussi des emplois où ils peuvent développer leur potentiel chez CNC Tracy.

Ivan Ustymenko n’avait jamais envisagé immigrer au Canada avant qu’un de ses amis d’université lui annonce qu’il entamait les démarches pour y déménager.

« Quand mon ami m’a dit qu’il faisait des démarches pour immigrer au Canada, j’ai dit que j’allais signer avec lui. En Ukraine, il y a encore une mentalité de l’Union soviétique. Après avoir voyagé en Europe, je me suis dit que le Canada, c’était mieux que l’Ukraine », raconte-t-il en français, une langue qu’il apprend depuis six ans.

M. Ustymenko a donc paqueté ses affaires en mai 2012 pour déménager au Québec avec sa conjointe. À ce moment, son ami s’était trouvé un emploi à Sorel-Tracy chez Usinage Saint-Laurent. Il a, à son tour, été recruté par l’entreprise en tant que machiniste.

« Quand mon ami est arrivé à Montréal, des employeurs de Granby, Sorel-Tracy et Trois-Rivières, étaient intéressés à le recruter. Le patron d’Usinage Saint-Laurent est venu le chercher pour lui faire visiter l’usine. Il a bien aimé et a choisi de rester à Sorel-Tracy. Quand je suis arrivé ici, j’avais déjà une place au même endroit », raconte-t-il.

Quelques années plus tard, il s’est retrouvé chez CNC Tracy.

Aidé une connaissance à postuler ici

En contact avec d’autres Ukrainiens par le biais d’une page Facebook, il a entendu parler qu’Ihor Horbanov souhaitait par-dessus tout se trouver un emploi au Canada. Un peu plus tard, Ivan Ustymenko a lu dans le journal Les 2 Rives, en mars 2017, que son employeur était prêt à recruter des machinistes en Europe pour combler la pénurie de main-d’œuvre.

Il a donc incité M. Horbanov à envoyer son curriculum vitae chez CNC Tracy. Il en a parlé avec ses patrons et a organisé une rencontre par Skype. En janvier 2018, M. Horbanov a immigré en compagnie de sa femme et de ses deux enfants. M. Ustymenko l’a aidé à trouver un appartement à Sorel-Tracy et l’a mis en contact avec les ressources régionales.

« C’était mon rêve de venir au Canada. J’aime les gens ici. Ils sont très gentils. Votre nation est fantastique, ce qui n’est pas le cas en Ukraine. Votre pays est incroyable et magnifique », explique M. Horbanov, dans un anglais approximatif.

Ce dernier ne parle que le russe et l’anglais, ce qui complique son intégration dans un environnement où le français est la principale langue. Afin de travailler avec ses collègues, il doit user de créativité, notamment en dessinant des dessins techniques.

« Poser une simple question, c’est difficile. Mon anglais n’est pas parfait. Il y a donc une grande barrière. Après deux mois, ça commence à être plus facile. J’utilise mon application de traduction sur mon cellulaire », dit-il.

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