Pour lui, c’est arrivé durant mon adolescence, alors qu’à l’école, j’avais décidé de m’orienter vers une carrière journalistique, de préférence au niveau des sports.
Le fait de remporter un concours par lequel je devais rédiger un article de sport aura pesé lourd dans la balance. Mon enseignante, sœur Dufour, avait décidé d’acheter une trentaine de copies de ce journal pour les remettre aux élèves, tellement elle savourait ma réussite.
La personne dont je veux vous parler est toujours aussi passionnée comme à l’époque où je l’ai rencontrée pour la première fois. Je me souviens qu’il me conseillait régulièrement et que surtout, il me démontrait de la confiance par les faits et gestes qu’ils posaient afin de m’installer solidement dans le milieu.
Encore aujourd’hui, je le regarde manœuvrer et il continue de m’impressionner.
Ce lien d’amitié a perduré, car je crois que l’un envers l’autre, nous nous respections. C’est toujours le cas même si depuis plusieurs années, il a quitté la région.
Je me souviens encore qu’il m’avait présenté à sa mère. Qu’elle paraissait dont fière de fiston! Elle l’est sûrement encore aujourd’hui, même si elle n’est plus de ce monde.
Tout au long de sa carrière, il m’a suivi, il m’a orienté et m’a secondé. Je le qualifierais de grand frère, car je lui en suis très reconnaissant.
Impliqué comme jamais malgré qu’il avance en âge, il ne ralentit pas. Quand on converse avec lui, on dirait qu’il n’a jamais assez de responsabilités, qu’il en voudrait toujours davantage. Disons qu’il pousse la machine au maximum.
La santé le lui permet et la vivacité qu’il a toujours démontrée lui sert de base indispensable lui permettant de traverser les années avec haute distinction.
Lorsque je participais à un marathon ou une course où il animait, il se faisait un devoir de souligner ma présence. En certaines occasions, j’en étais mal à l’aise. Je n’osais lui dire, car je savais qu’intérieurement, il agissait de la sorte dans le seul et unique but de me faire plaisir.
D’ailleurs, cette politique, il l’applique pour d’autres, principalement quand il les a déjà côtoyés et qu’il sait très bien qu’il ne ratera pas la cible.
Je me considère chanceux que la providence l’ait déposé tôt sur le chemin de ma vie, car il m’aura servi de phare dans ce milieu combien difficile.
Récemment s’est déroulé le souper reconnaissance pour le Panthéon des Sports de Sorel-Tracy. J’y étais et une fois de plus, je l’ai vu à l’œuvre.
Il prend de la place et joue son rôle à 100 %.
On sent nettement qu’il a à cœur le succès de cet organisme pour lequel il a accepté d’œuvrer. Il y accomplit une besogne colossale.
Il lui donne un nouvel élan. Non pas que les prédécesseurs n’avaient pas fait du bon travail, mais disons que l’on peut facilement percevoir son enthousiasme contagieux.
Même s’il réside dans le coin de Sherbrooke depuis maintenant plusieurs années, il n’a jamais oublié son patelin et on dirait qu’il ne voudrait pas qu’on l’oublie.
Ça me fait toujours chaud au cœur de le revoir et de converser avec lui.
Merci Gilles Péloquin.
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