22 novembre 2022 - 08:29
Un groupe en pleine évolution
Par: Alexandre Brouillard

Christian Deschênes est satisfait du début de saison des Éperviers de Sorel-Tracy. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

Christian Deschênes ne s’en cache pas : sa formation doit améliorer différentes facettes de son jeu, dont les unités spéciales. Malgré quelques ratés à ce niveau, l’entraîneur-chef a confiance en son groupe de joueurs et préconise son évolution pour lui assurer une belle saison d’ici les séries.

Après 10 matchs joués cette saison, les Éperviers de Sorel-Tracy ne sont pas en mauvaise posture avec six victoires, trois défaites et un revers en prolongation. Une récolte de 13 points bonne pour le quatrième rang de la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH), alors que trois équipes se partagent la tête du classement avec 14 points. Les Éperviers ont toutefois un match de plus à disputer.

« Pour être bien honnête, je suis quand même satisfait de notre fiche, admet l’entraîneur-chef et directeur général, Christian Deschênes. Compte tenu des nombreux changements survenus cet été et des blessures, on se maintient en bonne position au classement. »

Mais pourquoi « quand même satisfait »? Une importante ombre demeure au tableau, selon le manitou de la formation soreloise : les unités spéciales. Les Éperviers présentent les pires pourcentages d’efficacité du circuit en avantage (11,32 %) et en désavantage numérique (74,42 %).

« Ce sont des facettes de notre jeu que nous devons absolument améliorer, croit M. Deschênes. Les unités spéciales, c’est un élément touchy. Dans de bons moments, on dirait que la rondelle tourne toujours pour nous. On est dans la période inverse en ce moment. Le stress embarque et les gars se mettent de la pression pour faire le gros jeu en avantage ou désavantage. Mais on se maintient quand même au classement, c’est donc dire qu’on est efficace à cinq contre cinq. »

Embrasser la reconstruction

Pour favoriser l’évolution du groupe, Christian Deschênes avance que tous les membres de l’équipe et les partisans doivent embrasser la reconstruction entamée dans les derniers mois.

« Au final, le mot reconstruction a fait peur à bien du monde, mais c’est quand même ça. Il y a eu beaucoup de mouvements cet été et on doit prendre le temps pour créer la bonne recette. On n’a pas le choix d’utiliser le mot reconstruction pour favoriser le processus », explique l’entraîneur-chef.

Dans cette reconstruction, les joueurs clés et expérimentés des Éperviers cimentent les fondations de l’équipe. Le nouveau capitaine André Bouvet-Morrissette agit comme un chef d’orchestre dans cette évolution avec une récolte de cinq buts et sept passes depuis le début de la saison.

« Je suis satisfait de son apport, confie Christian Deschênes. Il voudrait en donner plus, mais il doit apprendre à composer avec la pression d’être capitaine. On ne juge pas seulement les joueurs par leurs points. »

D’ailleurs, l’entraîneur-chef se réjouit de l’arrivée d’Alexandre Quesnel dans le club. En 129 matchs dans la LNAH, le natif de Pointe-Claire a maintenu une moyenne de 1,3 point par match avec les Marquis de Jonquière. À son premier match samedi dernier, il a récolté la première étoile grâce à deux buts et une passe dans une victoire contre les 3L de Rivière-du-Loup.

« Il arrive dans la chambre et on n’a pas besoin de sortir le tableau pour lui montrer comment ça va se passer, expose M. Deschênes. Il n’a pas été le capitaine de Jonquière pendant des années pour le fun. »

Finalement, il se réjouit des prestances de ses gardiens, notamment celles de Domenic Graham qui présente un pourcentage d’arrêt de 0,909 % et une moyenne de buts accordés de 2,97. « Il joue bien. Gélinas [Marc-Antoine] avait plus de difficulté en début d’année, mais il vient de coller deux grosses performances, dont une victoire contre Thetford. C’est rassurant », conclut Christian Deschênes.

Le jeudi 24 novembre, les Éperviers accueilleront l’Assurancia de Thetford Mines, au Colisée Cardin, dès 20 h. Le lendemain, ils visiteront les Marquis de Jonquière, au Palais des sports, à 20 h.

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