31 janvier 2022 - 08:40
Un mandat de grève fort chez ArcelorMittal Contrecœur-Est
Par: Jean-Philippe Morin

La convention collective des employés d’ArcelorMittal Contrecœur-Est venait à échéance le 31 janvier 2022. Photothèque | Les 2 Rives ©

Alors que leur convention collective arrivait à échéance le 31 janvier 2022, les employés d’ArcelorMittal à Contrecœur-Est se sont doté d’un mandat de grève fort, soit de 99,8 %.

Trois accréditations syndicales négocient ensemble avec l’employeur, soit celle de l’usine de Longueuil, de Contrecœur-Est et des bureaux. À Longueuil, l’appui au mandat de grève est de 99,2 %, alors qu’il est presque unanime pour les employés de bureau. Pour les trois endroits, on compte environ 800 syndiqués des Métallos qui exerceront leur mandat de grève au moment opportun.

« Le message est clair. S’il le faut, les syndiqués d’ArcelorMittal sont prêts à faire la grève », a indiqué le syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, lors du dévoilement vendredi après-midi du dernier des trois résultats.

Dans le cas de Contrecœur-Est, les assemblées virtuelles en virtuel ont été fort achalandées avec un taux de participation de plus de 90 %.

Du côté de l’entreprise, on indique que les mandats de grève ne sont pas exécutés pour l’instant « étant donné que les négociations vont bon train ».

« Nous sommes confiants qu’une entente sera conclue d’ici peu et qu’elle établira un équilibre entre la compétitivité de nos affaires et les conditions de travail avantageuses de nos employés. Pour la direction d’ArcelorMittal Produits longs Canada, le dialogue social ainsi qu’une approche coopérative et productive afin d’assurer la continuité de nos activités est grandement privilégiée », souligne la directrice des communications d’ArcelorMittal, Danielle Tardif, par courriel.

Rappelons que les employés de Contrecœur-Ouest ont évité la grève à l’été 2020 en signant une convention collective de six ans. Les négociations s’étaient accélérées après que les membres aient donné un mandat de grève à la partie syndicale.

Le président local du syndicat n’a pas voulu répondre à nos questions.

image
image