Elle aurait contracté le COVID-19 sur le bateau de croisière durant la semaine du 17 au 21 février. C’est ce qu’ont révélé les résultats des derniers tests auxquels elle a été soumise dans un hôpital du Japon.
Son moral demeure tout de même bon, souligne sa sœur Flavie qui lui parle tous les jours via les réseaux sociaux. « Elle est plus paisible que sur le bateau. Son moral est bon parce qu’elle se sent appuyée, je crois. De plus, elle peut parler à Julien (son conjoint) chaque jour au téléphone », a-t-elle souligné en entrevue avec Les 2 Rives.
Pour ce qui est des conditions dans laquelle sont donnés les soins, Manon Trudel n’a pas à se plaindre contrairement à certains hôpitaux où ça semblait plus problématique comme il en a été question, dimanche, à Tout le monde en parle.
« Cela dépend des hôpitaux. Manon est très satisfaite des soins qu’elle reçoit pour l’instant, assure sa sœur. La barrière de la langue demeure un problème important. Ils fonctionnent avec une tablette et un système de reconnaissance de la voix de l’anglais au japonais et du japonais à l’anglais. Parce que ce n’est pas rodé pour le français. »
Pour ce qui est de son conjoint, Julien Bergeron, il est affecté par une double pneumonie, rattachée au coronavirus. Après avoir parlé à un médecin, celui-ci lui a expliqué qu’en comparant les radiographies des poumons dans le temps, il a observé que la superficie infectée par le coronavirus a diminué sensiblement. « Un jour il va mieux, l’autre moins. C’est long soigner une pneumonie », rappelle Flavie Trudel.
Sur les réseaux sociaux, celle-ci a d’ailleurs rendu un vibrant hommage au couple qui a dénoncé dès le départ les conditions intenables de la quarantaine sur le navire. « Ils ont fait de l’éducation populaire auprès des passagers et de l’équipage. Malgré un pénible confinement forcé de 17 jours dans une cabine sans fenêtre, ils ont pris la parole pour alerter les médias et les autorités politiques afin de sauver les gens de la contamination », écrit-elle.
« Ils ont aussi documenté (photos, vidéos, documents écrits, etc.) consciencieusement les ratés de la quarantaine sur le Diamond Princess. Ils ont demandé aux gouvernements d’y mettre fin, espérant éviter la catastrophe à laquelle nous assistons actuellement. Merci pour tout! Manon et Julien, on a encore besoin de vous! »