Denis St-Martin possède en autres des manuscrits, cartes et documents originaux du XVIIe, du XVIIIe et du XIXe siècle sur l’histoire de la Nouvelle-France et de la fondation du Bas-Canada.
« J’ai connu Denis il y a une vingtaine d’années, quand j’étais un membre du CA de la Société historique Pierre-de-Saurel. Il avait de belles pièces et voulait les exposer. Je me suis proposé pour lui faire un catalogue de collection et c’est parti comme ça. En 2009, on a fait le premier catalogue pour une exposition sur les Angevins en Nouvelle-France. Depuis, j’en fais un par deux ans environ », raconte M. Martin.
Ses autres ouvrages sont La guerre de Sept Ans et l’Amérique (2011), Louis-Joseph Papineau (2015), Montréal en Nouvelle-France (2017), Louis-Joseph Papineau, son manoir, sa seigneurie (2017), Contrecœur et son milieu en Nouvelle-France (2018), L’objet chez l’Autochtone du nord-est de l’Amérique (2019), La guerre de Sept Ans en Amérique (2020) et Le voyageur, le coureur des bois ou la circulation pelletière (2021). Tous ont fait l’objet d’une exposition.
Son plus récent ouvrage, sorti en juin 2023, se titre : Patriotes de 1837-1938 jugés en cour martiale. Une exposition pourrait avoir lieu sur ce livre.
« Les ouvrages ne sont pas imprimés en plusieurs copies. D’ailleurs, ni Denis, ni moi ne faisons de l’argent avec ça. On le fait par devoir de mémoire parce qu’on considère important d’avoir une trace de l’Histoire quelque part », souligne Germain Martin.
Ses 10 ouvrages comptent, au total, 978 pages de photos et de textes historiques. Un seul livre peut lui prendre près de cinq mois à faire, à raison de quatre heures (ou plus) par jour.
Quelques copies de son dernier livre sont disponibles à la Société historique Pierre-de-Saurel.
Une impressionnante collection
Denis St-Martin est également un passionné d’Histoire. Il possède des milliers d’éléments provenant d’un peu partout, soit de l’Angleterre, de la France, du sud des États-Unis, de la région de New York, de l’Ontario et de la Colombie-Britannique, entre autres. D’ailleurs, il possède d’autres pièces portant sur la Nouvelle-France qui n’ont pas encore fait l’objet d’une exposition ou d’un catalogue d’exposition.
« C’est vraiment impressionnant, témoigne Germain Martin. Il y en a sur deux étages, dans une voûte. Lui, il avait envie de les montrer, et moi, j’avais le temps pour écrire les catalogues d’exposition et photographier les documents, alors on a fait équipe. »
« Il n’y a pas un gros pourcentage de la population qui s’occupe ou se préoccupe de notre histoire, mais je trouve important de le faire. Ça intéresse non seulement les amoureux d’histoire, mais aussi ceux qui s’intéressent à notre passé. Chaque fois que je fais un ouvrage, je me dis : «wow, c’est vraiment arrivé, ça!« C’est impressionnant ce qu’on découvre. Et Denis me laisse carte blanche pour la conception, alors je m’amuse comme un fou à faire ça », conclut-il.