17 mai 2023 - 07:05
Un peintre sorelois expose aux États-Unis
Par: Rachel Gauthier

Le peintre Daniel Hertel-Cournoyer était l’un des artistes mis de l’avant lors de l’exposition de Parallax Art Fair, à Los Angeles, du 28 au 30 avril dernier. Photo gracieuseté

L’artiste Daniel Hertel-Cournoyer a participé à une exposition de l’organisation Parallax Art Fair, qui s’est tenue à Los Angeles, du 28 au 30 avril dernier.

Seul Canadien invité à cet événement, le peintre et photographe Daniel Hertel-Cournoyer a présenté quelques-unes de ses œuvres au côté de 40 autres artistes. Il a exposé quatre toiles appartenant à sa série « Art and WAR », soit The Bush Flag, Womyn Join the Marines, Ukraine : War of History et Three Soldiers Pray at Mosque. L’artiste sorelois dévoile que l’expérience a été des plus enrichissantes.

L’objectif de Parallax Art Fair, dont le port d’attache est en Angleterre, est de faire découvrir l’art et de favoriser les contacts entre artistes. D’ailleurs, le Sorelois a fait de nombreuses rencontres intéressantes, dont celles du cinéaste belge Guy Livneh et de l’artiste russe Ilia Azarov.

Mentionnons que M. Azarov, qui demeure dorénavant aux États-Unis, a été particulièrement touché par la toile de M. Hertel-Cournoyer sur l’Ukraine. Ils ont décidé de s’échanger l’une de leurs œuvres. Ainsi, M. Azarov est reparti avec la toile sur l’Ukraine, tandis M. Hertel-Cournoyer est rentré au Québec avec une toile de l’artiste russe. Cette dernière est actuellement exposée à La Galerie du Parc Royal.

Pour ceux qui aimeraient voir les quatre œuvres qui ont été exposées au Parallax Art Fair à Los Angeles, elles seront sous peu mises de l’avant dans la vitrine de la galerie. Par contre, puisque la peinture Ukraine : War of History a été échangée avec l’artiste russe, elle sera présente par le biais d’une photographie.

Son art

D’abord passionné de la photographie, Daniel Hertel-Cournoyer a peu à peu délaissé cet art pour celui de la peinture. Ce faisant, il a inventé une technique artistique, soit l’extrusion, qui consiste à peindre à travers le support de la toile.

« Je peins de l’autre côté. Je pousse la peinture vers le public [à travers le tissu, le moustiquaire ou la toile de jute qui sert de toile de peinture]. […] Ça fait des textures, c’est ça l’idée », dévoile-t-il.

Les images ou sujets représentés dans ses toiles peuvent provenir de l’actualité, comme la Guerre en Ukraine, la Covid-19, les fusillades aux États-Unis, ou d’éléments de la nature qui l’ont indigné ou intrigué. Les toiles mettent donc autant en scène des événements de la réalité que des abstractions.

Le peintre soutient que son art se caractérise comme « du jamais-vu ». Les visiteurs de ses expositions sont toujours intrigués par la technique utilisée. De plus, une de ses obsessions est de ne pas se répéter à travers la création artistique.

D’autres projets sur la table

L’artiste a écrit un livre en anglais qui devrait être publié cet été. Le livre raconte son parcours dans les années 1970 où il exerçait en tant que diplomate du Canada en Philadelphie dans le tourisme. Il souligne également qu’une entente de traduction est en cours pour pouvoir le distribuer en français.

Cet été, en juillet, il participera à une autre exposition de Parallax Art Fair, qui cette fois-ci se déroulera à Londres. De plus, il conclut en précisant qu’il devrait avoir une exposition du photographe Maurice Parent à l’automne à sa galerie.

Les heures d’ouverture de La Galerie du Parc Royal, au 51-B rue George à Sorel-Tracy, sont du mardi au dimanche de 13 h à 16 h ou sur rendez-vous au 450-808-6556.

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