Des élections municipales, le 2 novembre, il y en a dans 10 des 12 municipalités de la MRC, peu importe le poste. Contrecœur vit également une campagne électorale animée avec cinq des sept postes à pourvoir, dont la mairie.

Pourtant, et je ne suis certainement pas le seul à le dire dans la région, le palier municipal est incroyablement important pour chacune et chacun d’entre nous. Les décisions municipales nous touchent dans notre quotidien. Les compétences municipales sont associées à des fonctions de proximité : eau potable, épuration des eaux usées, protection des incendies, culture, logement, développement social sous tous ses aspects, développement économique, gestion des parcs et des espaces verts. Le Québec ne serait pas ce qu’il est devenu sans le travail des équipes qui s’activent localement dans les 1123 municipalités et les dizaines de MRC. Sorel-Tracy et sa région non plus, indéniablement.

Pour achever le plat, comme disait ma grand-mère, la grève des employés de Postes Canada ne facilite pas les choses. Habituellement, les municipalités s’assurent de rejoindre les citoyens chez eux pour les informer sur tout ce que ça prend pour exercer son droit de vote. Heures et lieux de votation, par exemple. L’information se rend à nous à la maison, sans que nous fassions vraiment d’effort, sauf celui d’aller voter. Cette année, nous avons la responsabilité d’aller chercher l’information. Il y aura un effort à faire et il faudra le faire.

Nos médias régionaux, comme le journal Les 2 Rives, prennent des mesures pour nous informer, en consacrant des articles au maximum de luttes électorales pour nous présenter candidats et programmes. Médias écrits, numériques ou radio, on constate l’importance de leur rôle dans notre vie démocratique. Une preuve de plus, pourrions-nous dire.

Les candidats doivent également rivaliser d’ingéniosité pour se faire connaître aux électrices et aux électeurs et diffuser leurs programmes.

Dans notre démocratie municipale, toute personne a le droit de déposer sa candidature. Là-dessus, il n’y a pas à débattre, c’est un droit fondamental. Mais ce droit s’accompagne d’obligations, dont celle de participer activement au débat public, de présenter son projet politique, de répondre aux médias qui veulent en savoir plus sur ses motivations. Pas pour justifier sa candidature, mais pour l’expliquer. On ne peut que regretter que Julien Manseau-Goyette refuse ces obligations. C’est sûrement très difficile à comprendre pour les citoyennes et citoyens de Sorel-Tracy et on peut craindre que cela ait un impact sur le taux de participation. Et le déplorer.

Dans moins d’une semaine, nous connaîtrons les noms de celles et ceux qui occuperont les différentes fonctions municipales, maires, mairesses, conseillères et conseillers pour les quatre prochaines années. On attendra beaucoup d’eux parce que cette période sera semée d’embuches. On le sait déjà.

Alors à notre tour de faire ce que nous avons à faire, c’est notre responsabilité : allons voter!