8 octobre 2024 - 07:55
Malgré une défaite par K.-O. de Raphaël Péloquin-Desrosiers
Un premier combat professionnel aux allures de victoire pour un boxeur sorelois
Par: Jean-Philippe Morin

Raphaël Péloquin-Desrosiers a livré un bon début de combat avant de subir la défaite, le 21 septembre. Photo Gabriel Cinjau Photography

Raphaël Péloquin-Desrosiers a livré un bon début de combat avant de subir la défaite, le 21 septembre. Photo Gabriel Cinjau Photography

Raphaël Péloquin-Desrosiers a livré un bon début de combat avant de subir la défaite, le 21 septembre. Photo Gabriel Cinjau Photography

Raphaël Péloquin-Desrosiers a livré un bon début de combat avant de subir la défaite, le 21 septembre. Photo Gabriel Cinjau Photography

Raphaël Péloquin-Desrosiers a livré un bon début de combat avant de subir la défaite, le 21 septembre. Photo Gabriel Cinjau Photography

Raphaël Péloquin-Desrosiers a livré un bon début de combat avant de subir la défaite, le 21 septembre. Photo Gabriel Cinjau Photography

Même s’il a perdu son premier combat professionnel par K.-O. au premier round, Raphaël Péloquin-Desrosiers garde la tête haute. Après 30 combats amateurs, le Sorelois de 33 ans a réalisé un rêve en se battant chez les pros en sous-carte du combat de Jean Pascal le 21 septembre dernier, au Colisée de Laval.

« Je suis quelqu’un de très positif. Je suis déçu de la défaite, mais je suis surtout déçu d’avoir dérogé de mon plan de match. J’ai tout de même atteint mon objectif d’aller chez les pros, alors ce n’est pas négatif du tout », lance le principal intéressé, en entrevue.

Raphaël Péloquin-Desrosiers affrontait Simon Lagarde, qui en était aussi à son premier combat professionnel chez les poids lourds. Le Sorelois a dominé au premier round, allant même jusqu’à envoyer son adversaire au sol.

« J’ai été en contrôle tout le premier round. Quand je l’ai couché et que l’arbitre faisait le compte, je me suis tout de suite dit qu’il fallait que j’y retourne pour le knocker. C’est là que j’ai fait une erreur. Ma stratégie de départ était d’y aller pour quatre rounds, d’amener le combat le plus tard possible parce que j’avais l’énergie nécessaire. Il semblait essoufflé à la fin du premier round et pas moi. J’ai trop foncé et il a profité de mon erreur pour m’atteindre solidement », raconte-t-il.

Raphaël Péloquin-Desrosiers s’était grandement préparé pour ce premier combat professionnel. L’idée de passer chez les pros a commencé à germer il y a environ deux ans. « Avec le métier, la famille, les enfants, il fallait que tout tombe en place. J’ai eu l’occasion récemment, et après six semaines de camp d’entraînement, j’étais très prêt pour ce combat. Même avant le camp, je continuais de m’entraîner quatre à cinq fois par semaine », soutient-il.

Des « mauvais choix » dans le passé

En 2013, alors qu’il était au début de la vingtaine, le Sorelois n’était pas dans une bonne passe. « Quand j’étais plus jeune, je faisais pas mal de sport, comme du football ou de la planche à roulettes. Puis, il y a eu des années de mauvais choix, disons, comme la drogue et l’alcool. Un moment donné, j’ai commencé à mettre des gants de boxe et m’entraîner juste pour me remettre en forme. Ç’a tout changé pour moi », raconte-t-il.

Le jeune homme faisait alors la rencontre de Daniel Guérin, du Gym Action de Sorel-Tracy. Deux mois plus tard, soit en mai 2013, il disputait son premier combat amateur. « Et j’ai pu en faire 30 en tout, dont le dernier en 2020 en raison de la pandémie. Dan est encore mon entraîneur aujourd’hui, même s’il a déménagé son gym à Mercier, puis à Valleyfield ensuite. La semaine, je m’entraîne à Sorel et la fin de semaine, je vais à Valleyfield pour m’entraîner avec lui », explique-t-il.

Au fil des années, Raphaël Péloquin-Desrosiers a pu mettre les gants à l’entraînement avec des boxeurs professionnels comme Alexis Barrière et Yan Pellerin. « Faire du sparring avec eux m’a donné envie de boxer au niveau professionnel », ajoute-t-il.

Maintenant qu’il a brisé la glace chez les pros, le Sorelois ne ferme aucune porte. « Je n’ai aucune blessure. Mon focus est présentement sur ma famille, mais je garde la forme. Si une opportunité se présente avant Noël, et si ça fonctionne avec la famille, je vais la prendre », conclut-il.

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