Son premier gala s’intitule Bataille de rue à Sârel et mettra en vedette une douzaine de lutteuses impliquées dans six combats, dont un combat de rue par équipe. « C’est un gala de lutte 100 % féminin où tous les artisans sont des femmes. Les lutteuses, bien sûr, mais aussi les arbitres, les annonceuses et celles qui me soutiennent dans l’organisation. En fait, seul le caméraman est un homme dans tout ce beau monde », précise Geneviève Goulet.
Cette dernière, qui a fait une pause dans sa carrière de lutteuse, n’en est pas à ses premiers galas de lutte comme promotrice. Elle en avait déjà organisé à Montréal et ailleurs au Québec. « Mais je voulais que le public d’ici en profite. Je souhaitais organiser des galas chez nous, sans les contraintes, les nombreuses entraves à la circulation de Montréal. D’ailleurs, une grande partie du public vient de l’extérieur de Montréal de toute façon. Sorel-Tracy est près de Montréal et beaucoup plus accessible pour le public », mentionne-t-elle.
Si Geneviève Goulet fait la promotion de ce gala, c’est le Syndicat de lutte féminine qui en signe l’organisation. « J’espère en faire un événement récurrent. Après le 27 avril, il y a déjà un autre gala prévu le 22 juin. J’aimerais qu’il y ait un gala de lutte féminine aux deux mois à Sorel-Tracy », indiquer Mme Goulet.
Comme il y a déjà des galas de lutte qui ont lieu à Sorel-Tracy depuis quelques années, craignait-elle qu’elle viennent bousculer la XZW (Xtreme Zone Wrestling) qui tient ce genre d’événement sur une base régulière? « Au contraire. Ils ont été contents de notre arrivée. Nous offrons un produit différent qui contribuera à donner encore plus de visibilité à la lutte professionnelle », d’indiquer Mme Goulet.
Des galas de lutte féminine avaient lieu à Québec sous le vocable Femmes fatales, dont certains ont été organisés par Geneviève Goulet, mais ils ont été récemment abandonnés. Il y avait donc un vide à combler.
Au premier gala de lutte féminine de Sorel-Tracy, on y retrouvera notamment Leah Sparks, de Toronto, cette ancienne acrobate qui livre toujours de performances spectaculaires, et Mary Lee Rose, une lutteuse originaire de Sorel-Tracy. « À l’entracte et après les combats, le public pourra d’ailleurs rencontrer les lutteuses pour jaser », annonce Geneviève Goulet.
Le premier gala de lutte féminine de Sorel-Tracy se déroulera donc le dimanche 27 avril, 14 h 30, au resto-bar Le 525, situé au 525, boulevard Fiset à Sorel-Tracy. Il en coûte 20 $ pour les adultes et 10 $ pour les moins de 10 ans. On peut se procurer les billets en écrivant au womenswrestlingsyndicate@outlook.com ou en se rendant au resto-bar Le 525. Il y aura aussi des billets à la porte le 27 avril.
« On peut accueillir environ 300 personnes debout près du ring et assises. Amenez des objets pour faire du bruit », demande Geneviève Goulet en conclusion, elle qui est toujours à la recherche de commanditaires et qui leur offre beaucoup de visibilité en retour.