4 mars 2025 - 08:24
Un premier roman jeunesse pour la Contrecœuroise Myriam Vincent
Par: Stéphane Fortier

Myriam Vincent vient de livrer sa toute première publication jeunesse La nuit du cadavre. Photo gracieuseté

La couverture de son nouveau livre Photo gracieuseté

Après avoir publié trois romans destinés aux lecteurs adultes, la Contrecœuroise Myriam Vincent plonge dans une catégorie qui se veut complètement nouvelle pour elle, le roman jeunesse.

En effet, avec La nuit du cadavre, non seulement s’adresse-t-elle à un public adolescent, mais en plus, elle entre de plain-pied dans le genre fantastique. Mais d’abord, comment définit-on ce qui est destiné aux adultes et aux jeunes? « La ligne est difficile à tracer, même pour les éditeurs », lance d’entrée de jeu Myriam Vincent.  « Mon roman va assez loin dans l’horreur, dans le gore, malgré qu’il s’adresse à un plus jeune public », ajoute Mme Vincent.

Il semble bien que la première expérience du genre ait eu l’heur de plaire à l’éditrice. « Il ne m’a fallu que m’assurer d’un français impeccable. Il fallait sortir du langage slang des adolescents afin que cela soit le plus compréhensible possible à toute la francophonie. De plus, il me fallait toujours être dans l’action, jamais accorder de temps morts. Contrairement à mes précédents romans, on y retrouve plus de mouvements et moins de réflexions sur des enjeux sociaux, par exemple », explique Myriam Vincent.
Mais le fait de changer de genre de lectorat provient-il d’une commande de l’éditrice ou de sa propre initiative? « Un peu des deux. J’y songeais déjà, mais il s’est adonné qu’il y avait un manque de nouveaux auteurs pour ce public dans la collection Noire. J’ai eu des doutes au début. On m’a demandé de soumettre un manuscrit et j’ai plongé. Les idées me sont venues spontanément », relate Myriam Vincent. Et cela a engendré des fantômes aux pouvoirs maléfiques avec La nuit du cadavre.

Une légende locale

Myriam a grandi à Contrecœur et lorsqu’elle était enfant, une rumeur circulait sur des cadavres qui se retrouvaient sur les berges du fleuve. « Je m’en suis inspiré et j’ai fait de Contrecœur, le lieu de mon roman », indique-t-elle.

L’histoire met en vedette Daphné et Camille qui aiment s’échapper secrètement de chez elles au milieu de la nuit pour aller arpenter les rues calmes de Contrecœur. Au cours de l’une de leurs escapades, elles découvrent un corps sans vie sur les berges du fleuve. Commence alors un véritable cauchemar. Non seulement Daphné réalise qu’elle peut maintenant voir des fantômes, mais les deux amies se retrouvent, bien malgré elles, impliquées dans un combat contre des forces maléfiques. Heureusement, la solitaire et étrange Mathilde, qui s’y connaît en phénomènes paranormaux, est prête à les aider. Les trois personnages féminins forts rappellent certains films et certaines téléséries populaires portant sur des femmes combattant les forces du mal.

Dans le futur, Myriam Vincent veut continuer à écrire pour les adultes. « Mais cette expérience, une incursion dans l’horreur et le lectorat jeunesse, m’a beaucoup plu et je vais certainement renouveler l’expérience », de conclure l’autrice contrecœuroise.

Le roman La nuit du cadavre, illustré par Marie-Joëlle Fournier et édité dans la collection Noire aux Éditions la courte échelle, est disponible dans toutes les librairies.

 

image
image