Pour Denis Plante, qui cumule 40 années dans le milieu chrétien, il n’y a rien de particulier dans un tel comportement : « Je l’ai toujours fait. Pour moi, la mission de l’église, c’est de contribuer à bâtir un monde meilleur. […] C’est fondamental de travailler à bâtir une société qui a de l’allure », confie M. Plante.
Denis Plante souligne que l’aspect social a toujours été au centre de sa carrière. Il mentionne s’être impliqué dans la branche des églises engagées socialement. Il a travaillé dans les paroisses de Sorel-Tracy comme prêtre, ainsi que dans plusieurs établissements de détention, dont un à Sorel-Tracy, un à Montréal et un à Laval comme aumônier. « J’ai un parcours très diversifié », commente-t-il.
Depuis sa retraite, il donne de son temps comme bénévole entre autres au Marché urbain, à l’accompagnement d’un groupe d’étude biblique à l’église Saint-Pierre de Sorel-Tracy et à des mouvements en Action catholique.
Ses motivations
Denis Plante a plusieurs motivations personnelles à la base de son engagement et de son bénévolat au sein de la communauté. « Le goût de construire un monde où tout le monde a sa place à table. […] Tout le monde peut vivre heureux. Ça, c’est quelque chose qui me tient à cœur. Je l’ai fait à différents endroits. Là, actuellement, je le fais avec le Marché urbain. […] C’est mon rôle comme citoyen de participer à construire un monde qui se tient debout. […] Ça, ça veut dire aider à bâtir la société civile, les organismes communautaires, les organismes de défense collective des droits, les syndicats », déclare M. Plante.
Engagement au Marché urbain
Le retraité est membre depuis quatre ans du Marché urbain. Il fait dorénavant partie du conseil d’administration et s’occupe des livraisons aux membres.
M. Plante qualifie cet organisme de service essentiel. « De plusieurs façons, c’est un service essentiel : pour bien se nourrir et pour avoir une alimentation variée, une alimentation qui nous nourrit vraiment. […] Dans les moments les plus intenses de la Covid, c’était dans l’air du temps, l’achat local. On a profité de ça évidemment pour grossir. Mais l’achat local, pour moi, ce n’est pas juste une mode […] Ça crée une alliance avec nos producteurs de la région. […] Moi, le mercredi quand je vais chercher ma commande, les fruits et légumes ont été cueillis la veille. Ça fait toute une différence de goût et de richesse de l’alimentation », témoigne-t-il.
Pour poursuivre le mouvement et faire la différence, il invite les citoyens à devenir membres du Marché urbain, un organisme dont il est fier.