17 avril 2024 - 08:08
Un projet de 60 logements sur la table au centre-ville de Sorel-Tracy
Par: Stéphane Fortier

Voici à quoi ressemblerait un 56, Charlotte 2.0, immeuble situé angle de la rue du Prince et Charlotte. Photo gracieuseté

Les trois associés, promoteurs du projet : Mike Ladanza, Luc Hervieux et Étienne Boulay. Photo Mélissa Giard | Les 2 Rives ©

Voici à quoi ressemblerait un 56, Charlotte 2.0, immeuble situé angle de la rue du Prince et Charlotte. Photo gracieuseté

Un stationnement souterrain est prévu. Photo gracieuseté

Un stationnement souterrain est prévu. Photo gracieuseté

Voici à quoi ressemblerait un 56, Charlotte 2.0, immeuble situé angle de la rue du Prince et Charlotte. Photo gracieuseté

Voici à quoi ressemblerait un 56, Charlotte 2.0, immeuble situé angle de la rue du Prince et Charlotte. Photo gracieuseté

Voici à quoi ressemblerait un 56, Charlotte 2.0, immeuble situé angle de la rue du Prince et Charlotte. Photo gracieuseté

Voici à quoi ressemblerait un 56, Charlotte 2.0, immeuble situé angle de la rue du Prince et Charlotte. Photo gracieuseté

Voici à quoi ressemblerait un 56, Charlotte 2.0, immeuble situé angle de la rue du Prince et Charlotte. Photo gracieuseté

Voici à quoi ressemblerait un 56, Charlotte 2.0, immeuble situé angle de la rue du Prince et Charlotte. Photo gracieuseté

Voici à quoi ressemblerait un 56, Charlotte 2.0, immeuble situé angle de la rue du Prince et Charlotte. Photo gracieuseté

Un projet d’une soixantaine de logements visant à redonner du lustre à un immeuble du centre-ville est toujours considéré à l’étude malgré qu’il, selon les propriétaires, ne semble pas plaire au Service d’urbanisme de la Ville de Sorel-Tracy ni au Comité consultatif d’urbanisme (CCU), lequel aurait d’ailleurs recommandé au conseil municipal de le rejeter.

Lors de la séance du conseil municipal de la Ville de Sorel-Tracy du 8 avril dernier, Luc Hervieux, de Yamaska, accompagné de ses deux associés Mike Ladanza et de l’ex-footballeur Étienne Boulay, a été fort surpris de ne pas voir à l’ordre du jour le projet visant une importante refonte de l’immeuble du 56, rue Charlotte, situé tout à côté du palais de justice. « On m’avait dit que le CCU avait présenté notre projet au conseil municipal et on s’attendait à une décision ce soir », mentionne Luc Hervieux, qui craint de voir le projet refusé d’office.

Les propriétaires avaient d’abord présenté un premier projet de rénovation après l’acquisition de l’immeuble et ils sont ensuite revenus avec celui qui est présentement à l’étude. Selon lui, le Service d’urbanisme trouverait son projet trop moderne et la seule motivation qui justifierait ses réticences au projet relèverait de raisons purement émotives et irrationnelles.

« J’ai fait des recherches ailleurs, à Saint-Hyacinthe, et à Trois-Rivières, lieu où je me suis inspiré d’un édifice construit en 1929. Peut-on parler de modernisme? J’avais prévu huit étages, mais le zonage le limitait à sept étages. Je n’ai demandé aucune dérogation mineure et il n’est pas besoin d’abattre des arbres pour la réalisation de ce projet. Et l’immeuble est détaché des autres bâtiments situés aux alentours. Notre projet ne détruit rien », fait remarquer Luc Hervieux qui aurait aimé présenter lui-même le projet au CCU, au conseil municipal et au public.

Commerces et logements

Dans ce projet, les deux premiers étages seraient prévus pour des commerces et bureaux et, au-dessus, on y retrouverait une soixantaine de logements. « Sur ces 60 logements, donc 60 nouvelles familles potentielles, 20 % seraient des logements à loyers abordables, des 3 1/2. Tous les autres seraient répartis à 50 % entre des 3 1/2 et des 4 1/2. Et il est prévu un penthouse tout en haut de l’immeuble », révèle M. Hervieux.

Soucieux de l’environnement et du développement durable, les propriétaires ont prévu aménager un toit vert, réduisant de beaucoup les îlots de chaleur. Et il est aussi question, ici, d’un bâtiment moins énergivore en matière de consommation. Le problème de stationnement serait résolu également puisque deux garages sous-terrain font partie des plans. L’édifice serait aussi adapté pour les personnes à mobilité réduite. Luc Hervieux croit fermement que ce 56, rue Charlotte 2.0 contribuerait grandement à la revitalisation du centre-ville qui en a grandement besoin, selon lui.

Advenant le cas où le projet serait avalisé, que feraient les commerçants actuels pour se relocaliser en attendant la fin des travaux? « Il y a beaucoup de locaux vacants au centre-ville. Je ne crois par que cela serait difficile de les relocaliser en attendant », croit M. Hervieux qui est content de compter sur des locataires de qualité. De toute façon, avant que le nouvel édifice soit érigé, il y a plusieurs étapes à franchir. Ce n’est donc pas pour demain.

Il y a tout de même une note d’optimisme quant à la concrétisation de ce nouveau 56, rue Charlotte. « Je ne sens pas d’opposition de la part du conseil municipal. Il n’y a que des avantages, selon moi. Notre immeuble serait parfait puisque le maire parle de densification du centre-ville et il s’harmoniserait parfaitement au secteur », croit-il.

Pas de décision prise encore

Du côté de la Ville, il semble que le CCU ne recommande pas non plus le projet. « Si le sujet n’est pas à l’ordre du jour, c’est qu’aucune décision n’a encore été prise par le conseil municipal et est encore sujet à discussion », a justifié le maire de Sorel-Tracy, Patrick Péloquin.

Du même souffle, le maire précise que cette décision doit être étudiée par le conseil municipal et que la décision finale sera connue lors d’une prochaine séance. Mais il l’a répété, il est ouvert aux discussions.

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