Je me souviens de M. Gauvin en français, je l’adorais. M. Ouellet en mathématiques, j’en avais peur et il avait sûrement trouvé le moyen de nous effrayer afin d’exercer un certain contrôle sur des jeunes fringants. On parle d’une autre époque, bien entendu.
Tout cela m’incite à vous parler de deux enseignants actuels. Vous direz que je n’ai jamais reçu un cours de la part de ces derniers et je ne peux vous obstiner.
Cependant, avec les années, je les ai découverts et je me suis aperçu de leurs solides qualités. Comme disait ma grand-mère, on parle de beaux humains et c’est vrai.
Oui, ce ne sont pas les deux seuls meilleurs profs. J’en conviens, il y en a d’autres, heureusement. Toutefois, je peux parler d’eux en connaissance de cause puisque je les connais depuis très longtemps.
Tout d’abord, David Lussier se distingue en éducation physique au primaire. Lui, c’est un athlète. Ado, il a joué au basketball avec les Polypus et j’ai eu le plaisir de courir quelques marathons en sa compagnie. L’autre, Éric Fréchette, c’est une machine athlétique, un excellent coureur qui œuvre au secondaire. Mais ce ne sont pas ces aspects qui retiennent mon attention.
Lussier et Fréchette sont deux professeurs qui s’impliquent à 100 % dans leur métier. Disons qu’ils font plus qu’enseigner. Dans les deux cas, ils incitent les jeunes à s’activer dans un domaine qu’ils connaissent bien, la course à pied.
Via des intermédiaires, j’ai entendu à maintes reprises des commentaires positifs de la part de certains parents. Ces derniers n’hésitaient à vanter leurs mérites et avec raison.
Oui, c’est vrai, ils sont jeunes. Le poids des années n’a pas encore ralenti leur carrière. Toutefois, je connais d’autres jeunes enseignants qui se contentent de faire le strict nécessaire lorsqu’ils sont au travail.
Il faut rendre à César ce qui lui appartient et dans le cas de ce duo, je considère qu’il est exemplaire. Et n’ayez crainte, je n’ai pas eu besoin d’une faveur pour relever cette facette.
Aujourd’hui, la compétition est féroce entre les êtres humains et à vrai dire, elle l’a toujours été un peu. En prenant connaissance de cet article, il y a des gens qui diront : « Lui, il est aussi bon et c’est parce que Lequin ne le connait pas qu’il ne l’a pas mentionné dans son papier. »
Comme je l’ai écrit plus tôt, je suis conscient que ce ne sont pas les deux seuls de ce genre.
Quand on loue les qualités d’une personne, inévitablement, on fait des jaloux et c’est compréhensible.
C’est curieux, car lorsqu’une personne décède, on ne se gêne pas pour lui lancer des compliments à profusion et lui rendre de beaux hommages.
Personnellement, Éric Fréchette et David Lussier sont des êtres que j’admire et je ne suis pas mal à l’aise de l’écrire.
Ceux et celles qui les connaissent seront entièrement en accord avec mes propos, j’en suis convaincu.
Pour me rejoindre, commentaires, suggestions : danielmedaille@hotmail.com