La directrice générale, Stéphanie Roy, et le président du conseil d’administration, Sylvain Ayotte, ont dressé l’historique de l’organisme à partir du moment de la fusion entre Sorel et Tracy, époque où le gouvernement provincial, représenté par le député Sylvain Simard, avait octroyé 21 M$ qui avait servi à créer le parc industriel Ludger-Simard en faisant l’acquisition d’espaces industriels, dont celui délaissé quelques années auparavant par Marine Industries et, plus tard, Alstom.
« Ce site, anciennement celui de la Marine Industries, continue de façonner les relations humaines et d’affaires depuis près de 100 ans », affirme Stéphanie Roy.
« Mais au départ, il y avait des incertitudes. On voulait garder les quais, la rampe. Beaucoup d’argent et d’efforts ont dû être investis pour conserver les bâtiments et il a fallu que des personnes y travaillent bénévolement », mentionne Sylvain Ayotte, qui rappelle que le parc appartient à 100 % à l’organisme. Actuellement, une quinzaine d’entreprises y ont des bureaux et la SPIST possède à elle seule trois bâtiments.
Beaucoup de travail a été effectué au fil des années, et cela, dans une assez grande discrétion, aux dires de Stéphanie Roy. Le SPIST n’a jamais vraiment été sous les feux de la rampe, mais beaucoup d’accomplissements ont été réalisés, des accomplissements qui se traduisent notamment par des investissements, des transactions bénéfiques au développement économique de Sorel-Tracy.
Site stratégique
« La SPIST, c’est aujourd’hui un site stratégique unique en son genre, combinant des infrastructures portuaires, des terrains industriels disponibles, une autorisation pour le traitement de matières dangereuses, des corridors pour le transport hors normes, et le plus grand bâtiment canadien dédié à la construction navale », de rappeler Stéphanie Roy.
« Le bâtiment Sylvain Simard est le plus élevé au Canada pour la construction de navires. Il fait plus de 23,7 mètres. Nous sommes un outil stratégique de la région pour conserver les installations qui serviront pour des entreprises en lien avec le milieu maritime, notamment », de poursuivre Sylvain Ayotte.
« Aujourd’hui, les conditions sont réunies pour relancer notre potentiel industriel avec une vision collective, où les forces privées, municipales, provinciales et fédérales convergent dans un effort concerté. Nous avons l’équipement, la main-d’œuvre et le savoir-faire. On peut y faire du transport hors normes et sommes autorisés à effectuer du transport de matières dangereuses », rappelle Mme Roy.
Mentionnons qu’au cours de la rencontre soulignant le 25e anniversaire du SPIST, au cours de laquelle Sylvain Simard et Alain Goulet, deux piliers de la SPIST étaient présents, on a profité de l’occasion pour remercier les quelque 40 administrateurs actuels et anciens, totalisant plus de 180 années d’expérience cumulée, pour leur dévouement, leur rigueur et leur engagement indéfectible à l’égard de la mission de la SPIST.