Professeur au Cégep de Sorel-Tracy, M. Vovan, qui habite Saint-Ours, a lancé un appel à tous sur sa page Facebook pour rallier le plus de participants possibles à cette manifestation inhabituelle dont il n’a pas encore précisé le point de rendez-vous.
Il veut ainsi saisir les autorités nationales et internationales de cette décision qu’il juge irresponsable et inacceptable.
« Je vois cette manifestation comme un geste qui peut initier d’autres gestes tant écologiques que municipaux », confie-t-il.
C’est à la suggestion de son ami et conseiller municipal de Sainte-Anne-de-Sorel, Patrick Lamothe, qu’il prend cette initiative et en trace la logistique.
« Si Environnement Canada avalise à son tour, après le ministère d’Environnement du Québec, ce projet montréalais, ou si Montréal va de l’avant sans l’aval de la ministre de l’Environnement d’Ottawa, le déversement aura lieu, c’est certain. »
C’est un autre moyen additionnel de contester la décision de Montréal qu’il ajoute à la signature d’une pétition qui circule actuellement, explique-t-il. Pétition dont il fut un des premiers signataires
« Je n’ai pas réponse à tout. Je ne suis pas un scientifique ni un ingénieur. Je suis un citoyen qui veut faire plus. Je suis un amant de la nature qui n’a qu’une petite chaloupe, mais cette décision me choque. »
Il est possible d’en savoir plus en communiquant avec lui sur sa page Facebook. « Je voudrais que cette manifestation en soit une d’envergure pour que même les médias d’outre-frontières s’y intéressent. »
Plus de 84 000 signatures
Pendant ce temps, sur Facebook, circule une pétition mise en ligne sur le site web change.org, sous le titre « Le Saint-Laurent n’est pas une poubelle ».
Plus de 80 000 personnes l’ont déjà signée en moins d’une semaine, dont plusieurs citoyens de la région. Elle est adressée notamment aux maires Serge Péloquin de Sorel-Tracy et Denis Coderre, de Montréal et demande « que ce déversement soit mis en suspens le temps de trouver une solution alternative, ou alors le temps que des études sérieuses et poussées démontrent avec certitude que les effets sur l’environnement à court, moyen et long termes seront inexistants ou minimes et sans conséquence. »