Le film raconte l’histoire du père de famille trentenaire Philippe Dubé qui est victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) au volant de sa voiture. Pendant sa réadaptation, il passe par l’entièreté de la gamme des émotions. Le récit se termine sur une note positive, ce qui était primordial pour Guillaume Venne.
La première projection du film s’est réalisée le 22 avril à Drummondville dans le cadre du festival Les Rendez-vous Québec Cinéma. Le 28 avril, il s’agissait de la première fois que le film était présenté à Sorel-Tracy, où l’histoire prend place. Environ 150 spectateurs, dont plusieurs comédiens et collaborateurs s’étaient déplacés.
« J’ai beaucoup apprécié entendre les gens rire et, comme me disait une amie, le silence parle aussi. C’était important pour moi de divertir les gens et d’avoir des moments plus légers [dans le film] pour une histoire quand même assez difficile comme celle-là. C’était un super auditoire, je suis vraiment très content », affirme le réalisateur.
La salle numéro sept, dans laquelle a été présenté le long métrage, a une signification particulière pour M. Venne, qui est également copropriétaire des cinémas RGFM, dont celui de Sorel-Tracy.
« Je n’ai pas de studio d’enregistrement et quand on fait un film puis qu’on l’écoute au cinéma après, on se rend compte que ce n’est vraiment pas la même chose que quand tu l’écoutes chez toi. Alors ici, j’ai passé les trois dernières années au moins une à deux fois par semaine à écouter le film à des versions graduelles. C’est donc vraiment spécial de le présenter dans cette salle », a-t-il adressé aux spectateurs lors du visionnement.
Éventuellement, le réalisateur aimerait avoir la chance de présenter le film dans différents festivals et échanger avec des gens passionnés de cinéma comme lui. S’il est sélectionné à plusieurs endroits, faire la tournée de ceux-ci peut prendre au moins un an.
Sorel-Tracy a une place intégrante
En plus d’intégrer la région à l’écran, M. Venne a travaillé avec plusieurs personnes d’ici dont Corina Bastiani qui s’est occupée de la direction de production, Antony Deguise qui était directeur de la photographie et Stéphane Tellier qui était responsable de l’aspect musical.
« Je voyais des doigts pointer l’écran. Les gens se reconnaissent ou reconnaissent les endroits. J’ai essayé de bien faire paraitre [la région] parce qu’il y a des supers beaux endroits à Sorel-Tracy et mon histoire, c’est une histoire de région, pas une histoire urbaine », explique le réalisateur.
Guillaume Venne est content de ce premier long métrage qui l’a amené à relever différents défis. Déjà, il travaille sur un prochain concept. « Je suis très fier du résultat et j’ai surtout hâte au prochain projet, parce que je suis un meilleur réalisateur que je l’étais quand j’ai tourné ce film en 2018. Je me suis amélioré et j’ai hâte de me mettre à l’épreuve », souligne-t-il.
Le film Rêver ma vie de Guillaume Venne sera à l’affiche au Cinéma St-Laurent dès le 6 mai. Il devrait également prendre l’affiche dans d’autres cinémas québécois dans les prochaines semaines.