Les deux moments coups de cœur du président sont les spectacles de la dernière fin de semaine. Près de 7000 personnes ont assisté aux activités. En raison de la météo, les trois quarts de l’assistance se sont présentés le vendredi 11 août alors que Sara Dufour et Québec Redneck Bluegrass Project étaient sur scène. Le lendemain, le spectacle des élèves de l’École de musique La Chasse-Galerie, suivi du spectacle du House Band de l’école, entrecroisé de prestations de Brigitte Boisjoli et Ludovick Bourgeois, se sont déroulés sous les rayons avant que les averses ne commencent en soirée pour le spectacle de Jonas Tomalty. Malgré tout, de courageux spectateurs, avec une énergie débordante, sont restés.
«Vendredi […] c’était enflammé comme ambiance. Le monde a tripé, et tout ça, sans grabuge. Le samedi, il y avait presque la même ambiance, mais avec une fraction des gens. La pluie a apporté quelque chose de particulier. Nos guerriers sont restés et ont tout donné! », lance M. Savard. Les artistes étaient aussi très heureux de jouer devant une foule si enthousiaste.
La première fin de semaine de festivités, les 5 et 6 août, s’est bien déroulée avec entre autres un tournoi d’échecs, le Jam des Diableries, des kiosques d’information, la présence de la Caravane du bûcheron et le spectacle du groupe Lilas L’Bon Temps. Les activités du lundi et mardi 7 et 8 août ont été annulées en raison de la pluie.
Des objectifs de grandeur
Dans les prochaines années, le président promet des nouveautés. Il souhaite que le nom des Diableries de Contrecœur résonne de plus en plus loin.
« Je pense que ça commence à se parler dans le milieu artistique. Notre but, c’est de faire du bruit comme on dit. Je veux qu’on soit plus connus », explique M. Savard, qui souhaite continuer de s’impliquer notamment à la programmation pour encore quelques années.
Un nouvel aspect de cette édition a été la variété des activités, dont cinq camions de cuisine de rue, un coin familial, une tente à l’ombre, un endroit pour changer des couches, des jeux gonflables et une caravane de jeu d’évasion. Simon Savard souhaite que les gens aient le goût de passer la journée au festival plutôt que de seulement participer à une activité ou un spectacle.
Encore cette année, le festival a utilisé des verres réutilisables pour les breuvages. « Prendre soin de chez nous, c’est faire plaisir à demain. C’est une valeur importante pour nous », assure M. Savard.
Le président souligne l’importance des partenaires qui permettent d’offrir cet événement gratuitement. Il remercie également le public d’embarquer et de faire des Diableries un succès chaque fois.