9 mai 2016 - 00:00
Un technicien en scène d’incendie enquête
Par: Louise Grégoire-Racicot
Un incendie a complètement détruit le bâtiment historique au coin des rues Charlotte et de la Reine, dans la nuit du 8 au 9 mai. | TC Média - Pascal Cournoyer

Un incendie a complètement détruit le bâtiment historique au coin des rues Charlotte et de la Reine, dans la nuit du 8 au 9 mai. | TC Média - Pascal Cournoyer

Lundi, un technicien en scène d’incendie de la Sûreté du Québec s’est rendu au 2 rue Charlotte, histoire d’identifier l’origine de l’incendie qui a détruit l’édifice de la Sincennes-McNaughton Line dans la nuit du 9 mai.

Il n’exclut pas qu’une intervention humaine soit en cause mais n’a pas encore déterminé si l’incendie était criminel ou pas. C’est ce nous a confirmé la porte-parole de la Sureté du Québec, Joyce Kemp, qui n’a pas spécifié combien de temps il faudra avant de connaitre ces réponses.

Lundi après-midi, 14h, des pompiers sorelois étaient toujours sur les lieux de l’incendie qui a ravagé l’édifice de la Sincennes-McNaughton, autrefois siège d’une entreprise de construction navale mais aujourd’hui entrepôt inoccupé. C’est là également qu’avait été logé un bureau consulaire et par la suite une agence commerciale.

Rappelons qu’une quarantaine de pompiers avaient été appelés sur les lieux vers 12h30, dans la nuit du 9 mai. Ils ont pu sauver les quatre murs du bâtiment qui, même s’il n’avait pas reçu le statut officiel de patrimonial, était considéré comme un des témoins importants de la vie industrielle navale soreloise.

Lundi après-midi, le feu éteint, ils procédaient au déblai du site pour s’assurer que le feu ne reprenne pas dans des zones chaudes ou des braises, a expliqué le directeur Carl Woods.

Il se dit heureux que les sapeurs aient pu sauver la structure du bâtiment. L’opération ne s’est pas faite de façon différente parce que c’était un édifice qui fait partie de l’histoire soreloise mais toujours selon les règles de l’art, a-t-il dit, en soulignant le bon travail des pompiers.

Mais on ne connait pas, pour le moment, l’état de la structure, a-t-il poursuivi. Comme il est trop tôt encore pour dire ce qui a pu causer cet incendie dévastateur, a-t-il spécifié.

Évacuer des résidents

Les pompiers ont dû évacuer le quadrilatère, histoire de protéger une vingtaine de résidants contre l’épaisse fumée qui s’évacuait du brasier. Ils ont été logés temporairement au centre Sacré-Cœur ouvert pour l’occasion. Ils ont pu regagner leur domicile en fin d’avant-midi.

Personne n’a été blessé au cours de toute l’opération.

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