3 mai 2023 - 07:00
Voyage humanitaire pour souligner ses 50 ans
Une Aiméroise ira creuser des puits au Togo
Par: Alexandre Brouillard

Josée Pelletier avait traversé le désert du Sahara en 2012 pour récolter des fonds pour la sclérose en plaques. Photo tirée de Facebook

L’organisme Horizon du monde creuse des puits au Togo pour amener l’eau potable aux citoyens. Photo gracieuseté

Alors que certains décident de se payer une belle voiture ou même un saut en parachute pour souligner leur 50e anniversaire, Josée Pelletier a plutôt choisi d’aller creuser des puits au Togo pour aider des citoyens qui n’ont pas accès à l’eau potable.

« Je voulais réaliser un projet particulier pour souligner mes 50 ans. Comme il arrive beaucoup d’événements malheureux dans le monde et que les chances que des bombes nous tombent sur la tête au Québec sont minces, j’ai décidé de donner au suivant », confie d’emblée la femme originaire de Saint-Aimé.

Ainsi, en février 2024, trois mois avant de fêter son 50e anniversaire, Josée Pelletier s’envolera pour le Togo, un pays d’Afrique de l’Ouest, dont la langue officielle est le français. Elle y rejoindra Horizon du monde, une association socioculturelle de volontariat international à but non lucratif qui a pour mission d’améliorer les conditions de vie des enfants les plus démunis et promouvoir l’échange culturel.

Là-bas, Josée Pelletier participera à la conception d’un puits dans le village de Badja, situé à environ 45 kilomètres de la capitale du pays, Lomé.

« À Badja, ils n’ont pas encore d’eau potable en 2023. Je suis donc entré en contact avec l’organisme pour les aider », mentionne-t-elle.

À neuf mois de son départ, la résidente de Saint-Robert est agréablement surprise de l’accompagnement offert par l’organisme. « Ils m’ont envoyé un formulaire pour ma demande de visa, une liste des vaccins obligatoires, etc. Pour le reste, les billets d’avion et autres, je dois m’en occuper. Quand on fait un voyage humanitaire, il ne faut pas que l’organisme fasse tout pour nous, c’est bien d’avoir une petite indépendance », explique-t-elle.

Durant le mois qu’elle œuvrera à la construction du puits, Josée sera accompagnée de deux Françaises. À Badja, elles habiteront sur le chantier et travailleront du lundi au vendredi. Les week-ends, elles pourront visiter le pays.

Aucune appréhension

Pour Josée Pelletier, il ne s’agira pas de ses premiers pas sur le continent africain. En 2012, elle avait traversé le Sahara à pied pour récolter des fonds pour la sclérose en plaques, une maladie dont elle est atteinte depuis plusieurs années. « Je voulais faire un pied de nez à la maladie », mentionne la quadragénaire.

Presque 12 ans plus tard, elle n’éprouve aucune crainte de se rendre au Togo qui est bordé en partie par le Burkina Faso, un pays en proie à des menaces terroristes et à une instabilité politique.

« Je ne suis pas craintive de nature et le Togo n’est pas en guerre, soutient Josée Pelletier. Mais rien n’est laissé au hasard. J’ai déjà les contacts des ambassades canadiennes. »

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