Avec la fermeture des écoles le 16 mars 2020, le personnel, les enseignants et les élèves ont dû s’adapter. La scolarisation a été offerte sous différentes formes, à l’aide de trousses pédagogiques, de suivis téléphoniques et de vidéoconférences.
Malgré les changements et les pertes de revenus liés à la pandémie, le CSS a réalisé un déficit de 95 565 $, alors qu’il était autorisé par le ministère de l’Éducation à atteindre 760 578 $.
Des économies ont été réalisées au niveau de l’énergie avec la fermeture temporaire des établissements. Les perfectionnements annulés et des subventions reçues mais non dépensées en totalité, comme pour les sorties scolaires et les activités culturelles annulées, ont permis de sauver des coûts. La difficulté à recruter du personnel y est aussi pour quelque chose.
La pandémie a également empêché la réalisation de deux sondages, normalement distribués en mai. Le premier, concernant l’intimidation et la violence à l’école, n’a pas été remis aux élèves puisqu’en raison de leur absence prolongée des établissements scolaires, il n’aurait pas été possible de comparer les résultats avec une année où la fréquentation a été complète.
La directrice des communications et du secrétariat général du CSS, Me Laurence Cournoyer, explique que malgré tout, la sensibilisation s’est poursuivie pour inciter les élèves, tant les victimes que les témoins, à dénoncer les actes de violence et d’intimidation.
L’autre sondage est celui biannuel remis aux parents concernant la satisfaction au regard des communications sur le parcours scolaire de leurs enfants en temps opportun. Il n’a pas été remis pour les mêmes raisons. Toutefois, Me Cournoyer croit que la COVID a permis d’améliorer les communications.
« On s’est modernisés avec les téléphones, les Teams, les ZOOM, les communications par courriel. […] Dans ce cas, la COVID, contrairement aux autres objectifs où elle nous a apporté un défi supplémentaire, a fait en sorte de nous aider à améliorer les communications entre les parents et les instances scolaires », mentionne-t-elle.
D’autres changements
Pendant l’année scolaire 2019-2020, les commissions scolaires ont été transformées en centres de services scolaires avec l’adoption du projet de loi no 40. Le 15 juin 2020, le changement de gouvernance s’est effectué, entrainant la disparition des commissaires.
Des modifications ont aussi été apportées au niveau des concentrations offertes aux élèves. À compter de 2020-2021, chaque élève qui fait son entrée au secondaire peut choisir entre le programme technologique-scientifique, artistique, sportif (multisports) ou d’éducation internationale. Des classes de renforcement/ressources sont aussi offertes aux élèves éprouvant des difficultés en français et en mathématiques.
Également en 2019-2020, le ministère avait mandaté les CSS d’évaluer la concentration de plomb dans l’eau potable. Les résultats diffèrent d’une école à l’autre et d’un point d’eau à l’autre dans le même établissement. Me Cournoyer assure qu’une intervention a été réalisée aux points d’eau qui ne respectaient pas les taux requis. Des affiches ont été apposées pour indiquer de laisser couler l’eau un certain temps avant de l’utiliser. Des sources ont été rendues inaccessibles. Sous peu, les parents recevront une lettre personnalisée selon l’école de leur enfant.
Dans le plan d’engagement vers la réussite du CSS, l’objectif pour 2023 est d’augmenter à 60 % le nombre des bâtiments qui atteignent un état satisfaisant, soit une cote A, B ou C. Pour 2019-2020, ce taux était à 22,7 %. Me Cournoyer précise que les critères d’évaluation des bâtiments par le ministère ont été récemment modifiés, ce qui pourrait avoir une incidence positive dans les prochaines années. En 2019-2020, des investissements de 3,7 M$ ont été investis pour des travaux d’entretien.