C’est la même chose du côté des bénévoles, qui sont moins nombreux. Ils étaient près de 300 à mi-chemin dans la campagne en 2019, alors qu’on en compte 135 cette année.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette baisse de la clientèle, selon la présidente d’Opération Nez rouge Sorel-Tracy, Myriam Arpin : la pandémie qui n’est pas terminée, le plein emploi qui fait que les gens n’ont pas le temps d’être bénévoles, l’absence d’entreprises pour former des équipes de bénévoles, la réduction des partys de bureau, etc.
« Mais nous, on est juste contents d’être là, relativise Mme Arpin. On tenait à être là coûte que coûte, en respectant les règles sanitaires, parce que nos partenaires financiers étaient là, nos fidèles habitués aussi, dont notre comité organisateur, parce qu’on ne voulait pas se faire oublier. Pour nous, c’est quand même déjà mission accomplie parce que le but est de raccompagner le plus de gens possible à la maison à la hauteur de ce qu’on peut faire avec le nombre de bénévoles qu’on a. »
Le week-end dernier, l’équipe de promotion de l’Opération Nez rouge de Drummondville est venue donner un coup de main puisqu’elle n’était pas en action dans son coin. « On est tissés serrés à Nez rouge et on a de bons bénévoles! », lance Myriam Arpin.
La présidente insiste : il n’est pas trop tard pour devenir bénévole, que ce soit sur la route ou à la centrale, pour un des cinq derniers soirs de 2021. Les raccompagnements se poursuivent les 17, 18, 24, 25 et 31 décembre.