C’est durant la semaine du 17 au 21 février, les derniers jours avant de pouvoir sortir du Diamond Princess, que Manon Trudel a contracté la maladie. C’est ce qu’ont révélé les résultats des premiers tests auxquels elle a été soumise dans un hôpital du Japon. Puis, un test s’est avéré négatif vendredi et un autre lundi. Ce qui a confirmé sa guérison.
Durant son hospitalisation, elle a pu parler à deux reprises avec le ministre des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne, qu’elle avait tenté d’alerter des dangers de la quarantaine du Diamond Princess. Elle a pu lui témoigner de sa détresse à la sortie du navire et lui dire son insatisfaction envers l’inaction du gouvernement canadien.
En entrevue au FM 106,9 Mauricie, celle qui est originaire de Sainte-Thècle a indiqué qu’elle demeurera au Japon jusqu’à ce que son conjoint puisse sortir de l’hôpital. Celui qui a été atteint d’une double pneumonie doit se soumettre à une radiographie le 5 mars. C’est par la suite qu’il pourra passer les tests pour savoir si le coronavirus est disparu.
Les nouvelles semblaient bonnes dans son cas, la semaine dernière. Selon ce qu’indiquait la sœur de Manon, Flavie Trudel, la superficie infectée avait diminué sensiblement.