1 octobre 2015 - 00:00
Une centaine de personnes dénoncent les compressions
Par: Sarah-Eve Charland
Plus de 100 personnes se sont jointes au mouvement Je sauve mon Cégep à Sorel-Tracy le 1er octobre. | TC Média - Sarah-Eve Charland

Plus de 100 personnes se sont jointes au mouvement Je sauve mon Cégep à Sorel-Tracy le 1er octobre. | TC Média - Sarah-Eve Charland

Le mouvement «Je sauve mon Cégep» a atteint Sorel-Tracy. Plus de 100 personnes se sont rassemblées pour créer une chaîne humaine, ce midi, afin de dénoncer les compressions dans le réseau collégial.

Des étudiants, des enseignants, des personnalités politiques et des personnes du milieu communautaire se sont tendu la main au Cégep de Sorel-Tracy afin de réclamer un réinvestissement dans le réseau collégial.

Le mouvement Je sauve mon Cégep s’inspire du mouvement Je protège mon école publique où des centaines de personnes au Québec ont créé des chaînes humaines tous les premiers jours du mois.

« Il est nécessaire de faire de l’éducation une priorité nationale. Nous avons trois revendications, dont la fin des compressions dans le milieu de l’éducation, la mise en place d’une solution rapide et efficace à la perte des services due aux compressions et la reconnaissance de l’importance des Cégeps en région. Les Cégeps sont des cœurs qui battent en région et ils contribuent à leur développement », affirme Myriam Beauchesne du comité citoyen Je sauve mon Cégep.

Le Cégep de Sorel-Tracy a dû faire face à une compression de 576 359$ pour l’année 2015-2016. Depuis 2010-2011, l’établissement subit des compressions budgétaires tous les ans.

Les services aux étudiants sont touchés, affirme Mme Beauchamps. « Les budgets sociaux culturels ont été réduits à zéro dans les départements. Quand ces budgets sont coupés, ça nous touche très durement. »

La présidente du syndicat du personnel de soutien, Anne Turcotte, abonde dans le même sens. Un poste d’aide a été coupé cette année.

« C’est important de montrer notre désaccord. Nos deux ressources sont très en demande et manquent de temps. On voudrait avoir plus de ressources, mais on n’est pas capable de les avoir, faute de budget », ajoute-t-elle.

Parmi les impacts, on constate une hausse de la facture scolaire des étudiants, une hausse de divers tarifs, comme le stationnement et les frais de traitement administratif, des coupures de toutes sortes dans la formation du personnel et les activités de perfectionnement professionnel.

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