Aujourd’hui, elle va bien. Elle poursuit ses études au Collège Saint-Paul en secondaire 5 à Varennes et est devenue ambassadrice pour Le Grand sapin jeunesse de Sainte-Justine, un hôpital pour qui elle conserve une grande reconnaissance pour les soins dont elle a bénéficié. Elle a répondu avec enthousiasme à la demande de la Fondation du CHU de Sainte-Justine de participer à une capsule expliquant son vécu médical et invitant les jeunes à acheter des lumières pour illuminer le Grand sapin et mettre en valeur, du même coup, les écoles privées.
Courageuse
Élizabeth Lalonde, dès son tout jeune âge, a dû faire preuve de courage. « À trois ans, on a découvert que j’avais une tumeur au cerveau grosse comme une orange. J’avais des maux de tête, des vomissements et un jour, ma mère a tenté de me réveiller sans succès », relate Élizabeth. Vite, la petite a été transportée à l’hôpital. Une opération s’imposait.
Pendant des années, Élizabeth a pu vivre une vie normale, tout en s’assurant que des tests d’imagerie par résonance magnétique (IRM) étaient effectués régulièrement, chaque année en fait… jusqu’en 2021 alors qu’elle avait 15 ans.
« Après mon test, le médecin m’a demandé de passer le voir pour me dire que la tumeur était revenue et qu’il fallait une opération urgente, raconte Élizabeth. J’étais en secondaire 3 et j’ai dû arrêter l’école », poursuit-elle.
Comble de malheur, Élizabeth est victime d’un AVC au cours de l’angioscopie. Une rééducation s’imposait. Elle ne pouvait se faire opérer dans de telles conditions. Il fallait attendre qu’elle se rétablisse. « J’étais paralysée de tout le côté gauche », précise Élizabeth.
En juillet 2022, l’opération, réalisée par le neurochirurgien Alexander Weil, est une réussite. Élizabeth est sauvée pour une deuxième fois. « L’opération à Sainte-Justine a duré huit heures et s’est bien déroulée », se souvient-elle.
Mais à quoi, au juste, est due cette tumeur? « En médecine, il n’y a jamais de réponse précise. On parle d’une malformation des tissus sanguins (cavernome) », nous dit Mélissa Nault, la maman d’Élizabeth. Ce genre de tumeur pourrait-elle réapparaître un jour? « On n’a jamais de garantie que cela ne reviendra pas », de répondre Mme Nault.
La courageuse jeune fille a pu terminer son année scolaire sans qu’elle accumule trop de retard. « Élizabeth est très douée », lance spontanément sa mère.
Pas que la technologie
Jouissant d’une belle qualité de vie depuis ce temps, Élizabeth, qui rêve de devenir infirmière praticienne spécialisée, est très reconnaissante envers l’équipe de l’hôpital Sainte-Justine et c’est la raison pour laquelle elle veut redonner à la Fondation en devenant ambassadrice.
Si Élizabeth a pu être traitée avec autant de succès, c’est en raison des spécialistes qui ont pris soin d’elle, bien sûr, mais comme elle le dit elle-même, c’est grâce à la technologie qui ne cesse de progresser et les dons, envoyés à la Fondation, contribuent à ces avancées technologiques et à doter l’hôpital d’équipement à la fine pointe de la technologie.
Au-delà des équipements qui ont facilité le traitement d’Élizabeth, sa maman insiste sur le côté humain démontré par le personnel de Sainte-Justine. « Il y a eu une rapidité de prise en charge par des gens ultra compétents. Des gens attentionnés qui nous ont traités comme si nous étions des amis, voire des membres de leur famille. Cela a beaucoup aidé la guérison d’Élizabeth », souligne Mélissa Nault.
Ambassadrice pour Le Grand sapin jeunesse de Sainte-Justine
Parce qu’elle est reconnaissante de tous les soins dont elle a bénéficié, la Robertoise Élizabeth Lalonde, élève du collège privé Saint-Paul à Varennes, a accepté d’être ambassadrice pour Le Grand sapin jeunesse de Sainte-Justine.
Du 1er au 26 novembre, les élèves du réseau de la Fédération des établissements d’enseignement privés illumineront la base du Grand sapin jeunesse de Sainte-Justine, avant que le reste du Québec ne prenne le relais pour l’illuminer jusqu’à la cime.
« Le Grand sapin jeunesse en est à sa quatrième édition, mais les jeunes du réseau de la Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP) se mobilisent pour Sainte-Justine depuis déjà plus de 15 ans », précise Roseline Mathieu, conseillère stratégique, communications et médias sociaux à la Fondation CHU Sainte-Justine.
Le Sapin fait rayonner les écoles privées du Québec à travers leur engagement envers le CHU Sainte-Justine, ses patients et ses membres du personnel soignant. « J’ai décidé de m’impliquer parce que je dois beaucoup au personnel du CHU de Sainte-Justine qui m’a soignée, indique Élizabeth Lalonde. Je suis là pour encourager les jeunes à donner. C’est avec ces dons que la Fondation peut permettre au CHU de Sainte-Justine de se procurer des équipements sophistiqués qui ont contribué à me sauver la vie. Avec cette campagne, on laisse la place aux jeunes pour sauver les jeunes », insiste-t-elle.
En invitant leur entourage à acheter des lumières au coût de 5 $ chacune, les élèves des écoles privées, dont Élizabeth Lalonde, illumineront collectivement la base du Grand sapin de Sainte-Justine. Ensemble, ils donneront le coup d’envoi à cette grande campagne phare du temps des Fêtes, et la somme de leurs efforts sera dévoilée en grande pompe lors du lancement du Grand sapin. Les élèves ayant amassé plus de 250 $ seront éligibles à un tirage pour gagner deux billets remis par la Fondation Air Canada. La collecte de fonds des écoles est 100 % numérique au legrandsapinjeunesse.org.
Après le 26 novembre, la population en général sera invitée à participer à la campagne.
Rappelons que plus de 13 M$ ont été recueillis par les écoles du réseau de la Fédération des établissements d’enseignement privés depuis 14 ans pour offrir les meilleurs soins à tous les enfants du Québec.
