Le Cégep de Sorel-Tracy joue un rôle important. Il permet aux firmes de technologies de l’information d’avoir accès à de la main-d’œuvre qualifiée, bien formée et compétente. Mais il ne faut pas oublier le soutien qu’apportent ces firmes au Cégep en appuyant, souvent financièrement, ses initiatives. Ce partenariat avec les entreprises lui donne la marge de manœuvre nécessaire pour être à l’avant-garde dans la formation offerte. Cette fois, l’avantage est aux étudiants intéressés par ce créneau d’avenir.
Le Cégep a créé il y a quelques années son Hub informatique qu’il définit comme « un campus où convergent étudiants, enseignants, professionnels, entrepreneurs, citoyens et investisseurs ». C’est ce modèle de maillage étroit qui motive les firmes à rester dans son orbite. C’est un atout incontournable pour elles, qui doivent avoir la possibilité non seulement de se développer, mais aussi de rayonner dans la région et à l’extérieur.
Jean-Philippe Hébert, le coordonnateur du programme de Techniques de l’information au Cégep, est convaincu que cet écosystème en émergence a ce qu’il faut pour attirer au centre-ville d’autres firmes qui le renforceront et le feront évoluer. Voilà un bel argument de vente pour inviter d’autres firmes à s’y installer! Les autorités de la Ville, de la MRC et de Développement économique Pierre-De Saurel veulent prendre la balle au bond et soutenir le développement de ce nouvel écosystème. C’est leur rôle et ils sont prêts à le jouer.
Attirer ici d’autres firmes, d’autres jeunes professionnels des technologies de l’information contribuera à la location d’espaces à bureaux et l’achalandage des commerces. Afin de répondre aux attentes de ces nouveaux employés, la diversité des commerces et des restaurants dans le centre-ville pourrait évoluer, un effet qui sera positif pour toute la population.
Le plan d’action du Plan particulier d’urbanisme (PPU) vise à faire du centre-ville un lieu « actif, fier, accueillant et animé ». Le travail se poursuit. Se refaire une beauté, renforcer les aménagements verts, soutenir et développer la vie culturelle, reconnaître les enjeux de logements et même les enjeux sociaux propres au centre-ville. Voilà quelques-uns des défis. Travailler à les relever demandera du temps et de l’argent. Et on ne peut en négliger aucun. C’est de l’équilibre que nait le succès.
D’autres créneaux aussi porteurs que la création d’un écosystème de technologies de l’information pourraient-ils s’implanter aussi au centre-ville et contribuer aussi à son rôle stratégique dans la relance de la ville et de la région? Restons attentifs.
Le redéploiement dans la région d’une industrie forte dans le naval ou la métallurgie, l’agroalimentaire et la logistique de transport doivent être complétés par le dynamisme d’autres créneaux en lien avec les technologies, l’éducation et la culture qui peuvent aussi trouver à s’implanter au centre-ville.
C’est assez fascinant de voir toutes ces forces en action actuellement. J’ai entendu récemment quelqu’un dire à une table voisine de la mienne dans un restaurant « Franchement, ça bouge, à Sorel-Tracy ».
Je pense la même chose.
