14 février 2019 - 17:03
Une étude sur la gouvernance lancée à la MRC de Pierre-De Saurel
Par: Julie Lambert

Gilles Salvas et Serge Péloquin croient nécessaire une étude de la gouvernance de la MRC de Pierre-De Saurel. Photo Julie Lambert | Les 2 Rives ©

Lors de la séance publique du conseil de la MRC de Pierre-De Saurel le 13 février, le conseil des maires a octroyé un contrat allant jusqu’à maximum 15 000$ à l’Institut de la gouvernance d’organisations privées et publiques afin de faire une analyse de la MRC de Pierre-De Saurel. Cette question faisait l’objet d’un litige entre les maires depuis plusieurs semaines et a même retardé l’adoption du budget 2019.

À lire aussi: – Les maires s’entendent sur le budget 2019

Cette demande avait été soulevée par le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, qui souhaitait que les responsabilités et les rôles de chacun soient clairement établis après plusieurs prises de bec à la table du conseil dans les deniers mois.

Le maire Péloquin souligne que son but premier était d’optimiser la prise de décision alors que plusieurs points de litiges retardent souvent des dossiers en raison des divergences d’opinions à la table du conseil, mais également avec la direction de la MRC de Pierre-De Saurel. Il fallait, selon lui, trouver une façon de régler cette situation.

« Nous allons trouver une façon d’optimiser les responsabilités de la MRC en tant que catalyseur de l’action régionale. Dans le passé, nous avons tenu plusieurs réflexions dans le cadre de la gouvernance. Cela fait au moins deux ans que je demande de revoir ça. On a confié à la firme le mandat d’analyser la gouvernance et de nous donner des recommandations. Nous travaillerons plusieurs axes avec eux », a dit avec satisfaction le maire Serge Péloquin.

Il parle entre autres de sept grands points qui seront analysés par la firme privée, dont les règles, procédures et politiques pouvant encadrer le fonctionnement du conseil. Il y aura également une étude de la gestion de l’information, la transparence et la reddition de compte auprès du conseil, de l’éthique et la déontologie, des rôles et des responsabilités du conseil, des municipalités de la MRC et de la direction générale ainsi que des communications des membres du conseil entre eux, avec les citoyens, les municipalités et l’appareil administratif de la MRC.

La firme effectuera, lors de son mandat, un diagnostic de la gouvernance en s’appuyant sur des documents comme les procès-verbaux et les politiques ainsi que sur des entrevues avec entre autres les membres de la direction générale et des maires.

Le préfet de la MRC, Gilles Salvas, a souligné que les maires, s’ils étaient en désaccord au début, ont finalement acquiescé à la demande du maire de la ville-centre.

« Depuis un an, le maire de la ville-centre, Serge Péloquin, disait souvent que notre mode de travail et le système de gouvernance de la MRC devaient être améliorés. Il demandait de quelle façon nous pourrions le faire. Plusieurs maires ne sentaient pas l’utilité. Suite à l’insistance de M. Péloquin, les maires ont accepté d’engager une firme pour faire une étude sur le monde de gouvernance pour essayer d’améliorer la production et les relations entre la ville-centre et les municipalités rurales », mentionne le préfet Gilles Salvas.

Serge Péloquin croit que cette mesure était nécessaire. « Les sphères de compétences sont peut-être incomprises par certains membres autour de la table. Il est important d’établir celles de la ville-centre et celles des autres municipalités pour éviter les doublons comme au niveau de la politique culturelle. Je salue la venue de cette firme et je suis bien content que le conseil ait accepté cette demande unanimement. Quand ils vont nous déposer le document, il y aura des recommandations et nous, par résolution, nous allons adopter les changements que nous allons faire de façon consensuelle », explique-t-il.

Les conclusions de l’étude seront probablement déposées au début de l’été, mentionne le préfet de la MRC de Pierre-De Saurel. « Cela va nous permettre de répondre à tous les questionnements que nous avons. S’il y a un ou des points à améliorer, cela sera juste positif et nous pourrons travailler à les régler », conclut M. Salvas.

image
image