Alexis Lecours, Éléonore Mackay-Levasseur, Anthony Généreux et Andréanne Laforest ont pu, pendant 13 jours, se mêler à d’autres budokas de partout dans le monde et apprendre des rudiments du Yoseikan Budo par son fondateur, Hiroo Mochizuki. L’homme de 86 ans, qui était assisté de ses fils, y tient son école depuis 2012.
« On a eu de très belles discussions. Oui on a appris des techniques de Yoseikan Budo, mais les discours, la morale enseignée par ces maîtres, c’est très enrichissant. Vu que c’était un stage international, on a eu la chance de rencontrer des gens d’autres pays. Les Italiens nous ont charmés par leur calme », explique l’instructrice de l’école Yoseikan Budo de Sorel-Tracy, Mylène Beaudry.
Sur les 13 jours, huit étaient dédiés à l’entraînement. « Il y a eu un peu de tourisme, mais pas tant que ça! (rires) Les jeunes ont travaillé très fort. Le fait de dormir chez un des fils du Maître, ça nous a permis d’être souvent en contact avec lui et d’apprendre beaucoup. […] Le papa d’un élève, Stacy Généreux, devait venir comme photographe, mais finalement, il s’est acheté un uniforme de Yoseikan Budo et il a participé au stage avec nous! », indique Mme Beaudry.
Selon elle, grâce à ce périple français, certains des jeunes ont maintenant envie de devenir instructeur. « Certains le font déjà un peu, mais ça leur a donné le goût de transmettre leur savoir à des plus jeunes. Tant mieux, l’objectif est atteint », ajoute Mylène Beaudry.
Les inscriptions pour la prochaine saison de Yoseikan Budo se dérouleront le 14 septembre, dès 18 h, sur le site Web de la Ville de Sorel-Tracy.
Deux mois en France
De son côté, Mylène Beaudry a passé deux mois en France afin de parfaire ses techniques d’instructrice de Yoseikan Budo. « J’ai voulu partir six semaines avant les jeunes pour en apprendre plus. Les jeunes m’ont rejoint pendant deux semaines à la fin et on est tous revenus ensemble », relate-t-elle.
La Soreloise affirme avoir beaucoup appris durant ce périple. « Je suis passée de dojo en dojo, de région en région pour vraiment travailler avec des experts individuellement. J’ai travaillé avec quatre différents experts, ça m’a beaucoup formée », conclut-elle.
