31 août 2022 - 07:01
Festival international de la chanson de Granby
Une jeune artiste soreloise vit une expérience hors du commun
Par: Katy Desrosiers

Aimée Corradini a interprété la chanson « Je suis un oignon » lors du spectacle final du volet « Jamais trop tôt ». Photo Photo Stéphane Champagne

La jeune chanteuse soreloise Aimée Corradini a participé en août à « Jamais trop tôt », un volet du Festival international de la chanson de Granby. Le point culminant de cinq jours de répétitions de plusieurs heures était un spectacle d’envergure avec musiciens et chorégraphies devant un public conquis.

« Jamais trop tôt » s’adresse aux jeunes de 14 à 17 ans. En cinq jours, avec des répétitions de 8 h à 21 h et même parfois plus tard, 24 jeunes préparent avec musiciens et coachs vocaux 24 chansons ayant été écrites par des jeunes compositeurs de partout au pays. Ils doivent apprendre leur chanson en tant que solistes et les harmonies vocales à réaliser pendant les chansons des autres. Ils doivent aussi apprendre les chorégraphies et mémoriser la mise en scène, comme les professionnels de l’industrie.

La chanson qu’Aimée Corradini a interprété est « Je suis un oignon ». Pour celle qui est habituée de chanter davantage des balades, des chansons tristes, du jazz, du pop et des chansons de comédies musicales, c’était tout un défi d’interpréter une chanson humoristique.

« Ça m’a tellement sortie de ma zone de confort, c’est ça qui est le fun. J’ai trouvé ça tellement enrichissant », lance-t-elle. L’interprète a aussi osé explorer la danse, alors que ce n’est pas l’art qu’elle maîtrise le plus.

Aimée Corradini a pu participer à « Jamais trop tôt » en se démarquant à la finale régionale de Secondaire en spectacle. Une vidéo de sa performance a été envoyée au comité de sélection et elle a été choisie.

L’expérience s’est déroulée entre le 17 et le 22 août et le spectacle final était la dernière journée. La jeune femme de 16 ans a pu rencontrer des jeunes artistes provenant d’ailleurs au Canada comme l’Alberta, le Nouveau-Brunswick et le Yukon.

« On a tous les mêmes questionnements, les mêmes appréhensions par rapport au futur. C’est le fun de pouvoir échanger avec tout le monde », explique-t-elle.

Un moment marquant pour elle a été la chanson de groupe composée musicalement par Karim Ouellet. À la fin de la chanson, tous les chanteurs se réunissaient au centre de la scène pour former un cœur avec des lumières. « C’était touchant de chanter ça en sachant tout ce qui s’est passé. À la fin de la chanson, on entendait sa voix parce qu’il avait eu le temps de faire la maquette de la chanson. C’était assez particulier comme moment », se remémore-t-elle.

Aimée Corradini est fière de la réalisation que les jeunes, les musiciens et toute l’équipe de « Jamais trop tôt » ont créée.

« C’est vraiment demandant, mais le produit final est tellement satisfaisant. C’est tellement beau de livrer ça et de voir les gens avoir du plaisir à venir nous regarder », relate-t-elle.

Vivre de la musique

Aimée Corradini a commencé le chant à l’âge de 5 ans. Pendant huit ans, elle a fait partie du Petit Chœur Sorel-Tracy. À 10 ans, elle a commencé à jouer de la guitare. Au fil des ans, elle a participé à différents concours. Pendant la pandémie, elle s’est mise à composer et écrire ses propres chansons. Son objectif est d’être polyvalente sur scène comme les artistes sorelois Antoine Lachance et Charles Robert qu’elle admire et qui participaient au Festival international de la chanson de Granby cette année. Au cégep, elle aimerait étudier en théâtre musical. Cette expérience à « Jamais trop tôt » lui a confirmé qu’elle voulait tenter de faire sa place dans le milieu.

D’ici là, elle continuera de faire de la musique et des spectacles. Elle demeure ouverte à toutes les opportunités et ne ferme pas la porte à tenter sa chance à nouveau l’an prochain pour « Jamais trop tôt ».

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