Le propriétaire n’a pas communiqué avec la Municipalité pour entreprendre des démarches de réparation et de rénovation de sa maison, inondée comme bien d’autres en 2017 et 2019. Au printemps dernier, la maison a donc été inondée sans que le propriétaire n’intervienne, si bien que l’eau a fini par se retirer d’elle-même, mais personne n’est venu faire le ménage…
Le terrain n’est pas entretenu et des bâtiments accessoires se sont effondrés. Et on n’a plus aucune trace du propriétaire. « Il est disparu. On ne sait pas où il est, clame le directeur général de la Municipalité de Sainte-Anne-de-Sorel, Maxime Dauplaise. Il n’est pas parti en raison des inondations. Il a quitté il y a plusieurs années. »
Une situation qui déplaît à plusieurs personnes. Sans jamais déposer de plainte officielle, « les voisins se plaignent verbalement de la malpropreté et du délabrement de la propriété », peut-on lire dans une résolution adoptée par le conseil municipal.
Depuis le printemps, plusieurs démarches ont été menées pour corriger la situation, mais en vain. Un avis d’infraction envoyé par huissier est resté sans réponse, en mai, tout comme l’information envoyée en lien avec le Décret provinciale de la Zone d’Intervention Spéciale (ZIS), en juillet. Sans surprise, les taxes municipales 2019 n’ont pas été payées.
Devant une telle impasse, la Municipalité a entrepris des procédures judiciaires qui pourraient mener à une requête introductive en démolition. Si tel est le cas, elle procédera aux travaux et refilera la facture sur le compte de taxes de la propriété.