« À Saint-Marcel, ça me fait de quoi, c’est certain! C’est à côté de chez nous, c’est un peu ma home track. C’est vraiment sur cette piste que je souhaitais avoir le titre, je suis contente », commente la pilote de 17 ans.
Du 30 avril au 29 septembre, la jeune femme a aussi coursé sur les pistes de Drummondville et Granby. Son titre de recrue de l’année à Saint-Marcel a été obtenu grâce à trois excellentes courses au cours desquelles elle a notamment récolté un top 5.
Elisabeth est aussi passée près de gagner le titre de recrue de l’année à Drummondville, mais… « J’ai dû manquer une fin de semaine, cet été, en raison de mon bal de finissants (rires). Quand tu rates un samedi, c’est difficile de rattraper des points, j’aurais probablement gagné! Mais ce n’est pas grave, j’ai beaucoup aimé mon bal! » lance-t-elle en riant.
Parlant de résultats convaincants, la Maskoutaine a obtenu son premier podium à vie le 15 septembre dernier, en terminant au troisième rang à l’Autodrome Granby.
Une nouvelle passion
Lorsqu’elle était plus jeune, il n’était pas rare qu’Elisabeth Lefebvre se rende aux courses comme spectatrice. Ce n’est toutefois que depuis deux ou trois ans que cet intérêt est devenu une passion. Alors qu’elle songeait à se lancer pour de bon comme pilote, l’opportunité d’acheter un véhicule est arrivée cette année, lorsque son ami Jacob Nadeau, aussi de Yamaska, lui a vendu la sienne pour monter de catégorie. Ce dernier a d’ailleurs aussi obtenu, cette année, le titre de recrue de l’année, mais dans la catégorie Sportsman. « J’avais mis beaucoup d’argent de côté pour ça. C’était un de mes rêves », admet l’adolescente, qui a cumulé les emplois au salaire minimum pour se payer son bolide.
En plus d’acquérir seule son véhicule, elle a appris à en faire la mécanique. « Nous avons une très petite équipe composée de moi-même, de mon beau-père François Michaud et de ma mère Julie Letendre. Mon beau-père et moi, on s’occupe de la mécanique ensemble, on apprend ensemble là-dedans. C’est assez rare qu’une pilote fasse de la mécanique, mais j’aime beaucoup ça. C’était une bonne année d’apprentissage pour nous tous », insiste-t-elle.
L’an prochain, alors qu’elle sera âgée de 18 ans, les coûts seront plus élevés même si elle entend poursuivre dans la catégorie Slingshot senior. C’est pourquoi elle organisera sous peu des événements de financement, en plus de chercher des commanditaires pour l’épauler. Pour supporter la pilote, on peut la contacter via Facebook.