Cette nouvelle offre, qui est née dans l’esprit de l’enseignante et entraîneuse de basketball Ariane Jacob, vient combler un besoin important à l’école. « En étant impliquée dans les sports depuis plusieurs années, je remarque toujours des élèves qui leur manquent un peu d’équipement. Mon idée est donc née avec l’envie que les jeunes aient l’équipement nécessaire pour pratiquer leur sport », explique-t-elle.
Cette nouvelle friperie est complémentaire à celle déjà existante, la Friperie 1979. « Il y avait déjà une friperie régulière à l’école depuis une dizaine d’années, mais il n’y avait pas d’équipement de sports en soi », nuancel’instigatrice.
La nouvelle friperie sportive est située dans le local de la vie étudiante à l’ESFL, en compagnie de la Friperie 1979.
Dès maintenant, la friperie sportive recueille les dons des citoyens, que ce soit des souliers de basketball, soccer, football, futsal ou encore de l’équipement de hockey, des polos ou shorts de golf, des genouillères de volleyball, etc. « Bref, ce sont tous les équipements reliés aux sports des Polypus, de la danse passant par le football », indique Ariane Jacob.
Déconstruire les préjugés
Ariane Jacob invite tous les élèves à fréquenter la friperie sportive, soulignant qu’il n’y a aucun tabou. « Ce n’est pas nécessairement parce que les jeunes n’ont pas les sous pour se procurer des équipements. Parfois, c’est seulement parce que la famille ne priorise pas les sports ou parce que l’élève est le quatrième de la famille et l’équipement est trop dispendieux », explique-t-elle.
« Ainsi, avoir recours à la friperie sportive, ce n’est pas nécessairement dû à la pauvreté. Mais parfois, avoir accès à de l’équipement déjà fourni, ça va inciter les jeunes à bouger plus », ajoute Mme Jacob.
Cette dernière informe aussi qu’elle est accompagnée par le Recyclo-Centre dans cette nouvelle aventure. « Quand tout le monde se mobilise pour une bonne cause, c’est vraiment le fun », se réjouit-elle.
Les personnes intéressées à donner de l’équipement peuvent se rendre à la réception de l’ESFL. « J’invite les gens à venir nous porter leur équipement, et ce, en bon état s’il vous plait », conclut Ariane Jacob.
