27 août 2024 - 02:00
Une omelette sans casser des œufs?
Par: Alexandre Brouillard

Disposant d'une longue feuille de route dans le journalisme à Sorel-Tracy, avec plus d'une quarantaine d'années d'expérience dans les médias écrits dont le journal La Voix, Daniel Lequin a accepté de nous partager sa plume de temps à autre pour des chroniques.

Disons que depuis mon retour avec le journal et considérant ma mission, je porte une attention toute particulière aux événements qui m’entourent et qui ne concernent pas nécessairement les sports, étant déjà identifié à ce dernier sujet.

J’aimerais vous parler des travaux qui ont été réalisés au centre-ville.

Un mot : cauchemardesque, en particulier pour les commerçants.

Or, il faut comprendre. On a eu beau expliquer comme une maman qui oriente son enfant, qu’ils s’imposaient, qu’ils devenaient nécessaires, que c’était désuet. Rappelons-nous l’effondrement de la chaussée devant le Fougasse. Les gens criaient au meurtre. La Ville aurait dû agir pour éviter tout cela.

Agir?

C’est ce que l’on a fait depuis plusieurs mois et une fois de plus, la population n’a pas ménagé ses critiques négatives.

Regardez aujourd’hui comment le décor a changé, combien c’est devenu invitant de se balader dans le centre-ville. Ces changements inciteront assurément les investisseurs sérieux à s’impliquer pour utiliser les locaux qui sont vides.

Je vous le prédis. D’ici quelques années, on va se battre pour tenter d’y dénicher un emplacement afin d’y installer un commerce.

Comme dirait l’autre : on ne fait pas une omelette sans casser des œufs. Il a fallu faire des sacrifices pour permettre la réalisation de ce renouveau, de cette revitalisation.

On ne sera dorénavant pas gêné d’inviter des gens de l’extérieur à venir voir notre centre-ville et n’ayez crainte, il y a des personnes qui ont pris des notes à cet effet. Ils sont nombreux ceux et celles qui voient venir les bons coups.

Félicitations aux décideurs qui ont osé agir. Quand il faut trancher, il y a des pours et des contres. En premier, on entend juste les contres qui gueulent souvent pour gueuler. Ceux-ci se taisent un peu plus tard afin de laisser la place aux propos positifs. Ainsi va la vie. Rien de sorcier, simple logique humaine.

Ne vous imaginez pas que ce comportement est réservé juste à Sorel-Tracy.

Regardez ailleurs : Montréal, Québec, etc. Les gens chialent lorsqu’ils sont envahis de travaux, les fameux cônes orange. Ils ne sont plus capables. C’est la nature humaine qui est ainsi faite.

Je sais que parfois, de mauvaises décisions sont prises. Mais, il faut comprendre qu’au moment où les gens doivent bouger, ils le font pour le mieux, avec les informations disponibles.

En fait, vous avez deux sortes d’élus. Certains n’agissent pas, n’osent pas, ne font pas de bruit au point de se faire oublier. On ne les entend jamais. Forcément, ils évitent la controverse.

Les autres, ils vont au front, ils osent, ils attaquent et pas question de dormir au gaz. Ils veulent que ça change. Forcément, ils seront des sujets rêvés pour être critiqués.

Vous avez deux options lorsque vous décidez de tenter l’expérience en politique : vous restez tranquille ou vous bougez.

Toutefois, au fil des années, on retiendra les noms de ceux et celles qui auront voulu briser les barrières afin d’implanter des changements positifs.

Ce n’est pas avec une gang de silencieux que l’on installe des résolutions pour l’avenir.

Le pire dans tout cela est qu’on en vient à véritablement oublier les dormeurs et on arrive à les élire lors des prochaines élections, justement parce qu’ils n’auront pas été critiqués.

Pour me rejoindre, commentaires, suggestions : danielmedaille@hotmail.com

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