À peine le beau temps arrivé, la saison est bel et bien commencée au Biophare, se réjouit sa directrice générale, Anne-Marie Dulude. Habituellement, les premières excursions nautiques se déroulent à la mi-juin, mais elles sont déjà offertes depuis le 21 mai dernier.
« Nous avons des appels de personnes intéressées à réaliser des excursions depuis plusieurs semaines. Nous avons même engagé six capitaines cette année au lieu de deux l’an dernier afin de répondre à la forte demande. Après plusieurs mois de pandémie, nous sentons vraiment le désir de la population de découvrir ou de redécouvrir les nombreux attraits du Québec. Notre saison s’annonce prometteuse surtout avec la levée des mesures sanitaires qui nous permet maintenant de recommencer à accueillir de plus grands groupes », mentionne-t-elle.
Les vacanciers peuvent donc profiter de la Randonnée nature dans l’archipel du lac Saint-Pierre tous les jours de la semaine, et ce, à deux reprises chaque jour, à 9 h et à 13 h 30. De son côté, la Randonnée historique sur la rivière Richelieu commencera les vendredis et les samedis soir, à 19 h, du mois de juillet à la fin août.
Histoire et culture au menu
Les touristes pourraient avoir besoin de plus d’une visite afin de profiter de l’ensemble des activités offertes au musée sorelois pendant la saison estivale. En plus des excursions nautiques, ils ont aussi l’occasion d’admirer les expositions permanentes proposées à l’intérieur de ses murs, soit « L’observatoire du lac Saint-Pierre », « L’appel du large » et « Contemplation au fil des saisons ».
Lors des belles journées ensoleillées, les visiteurs sont également invités à se promener sur le terrain attenant au musée afin d’admirer l’exposition extérieure « De la scie à l’ordi, un siècle de vie ouvrière ». La Promenade littéraire, qui se déroule dans les rues de Sorel-Tracy, est aussi une belle activité extérieure pour en savoir davantage sur les auteurs de la région, mais aussi découvrir l’architecture et le passé du centre-ville de Sorel-Tracy.
Malgré sa création il y a plus de 25 ans et un achalandage élevé chaque année, le musée sorelois est encore méconnu de la population alors que la clientèle provient des quatre coins de la province, souligne Mme Dulude.
« Nous sommes vraiment choyés par nos attraits locaux. Même les personnes de la région apprennent plusieurs choses lorsqu’elles participent à nos différentes activités. Elles nous disent souvent à quel point elles ne connaissaient pas tout sur leur propre coin. Dans les dernières années, nous avons d’ailleurs beaucoup investi dans la formation de nos guides et ils réussissent vraiment bien à faire voir notre belle région d’un autre œil », conclut la directrice générale.