Attendre trop longtemps pour reconnaître les mérites d’un humain peut entraîner des regrets qui, avec le temps, deviendront impossibles à corriger.

À mon avis, le Service des loisirs de Sorel-Tracy possède dans ses rangs une personne dévouée, consciencieuse et déterminée dans le travail qu’elle accomplit. Je parle du technicien en loisirs, Joël Laroche.

Je me souviens de lui lorsqu’il endossait les couleurs des Polypus au basketball. J’entendais régulièrement parler de ses talents athlétiques, mais également de ses atouts académiques. On le disait très intelligent et je n’en ai jamais douté.

Avec les années, je l’ai un peu perdu de vue. Il a fondé sa petite famille, a eu des enfants et file maintenant le parfait bonheur.

Je l’ai revu au terme de la dernière année, car à cause de ses responsabilités et de l’événement de course à pied que j’organise avec Mélanie Duclos, il a bien voulu s’occuper de notre dossier.

Disons que Mélanie avait eu la chance de le découvrir il y a quelques années avec la planification de la Course de l’Espoir. Elle ne se gênait pas pour vanter ses mérites et combien elle appréciait son professionnalisme. Son témoignage ne m’étonnait guère, car je me rappelais encore des bribes du passé lorsqu’il était question de lui.

C’est en avril dernier que son implication m’a littéralement renversé. Honnêtement, je ne m’attendais vraiment pas à un tel comportement de sa part. Je vous explique.

Incommodé par mes problèmes de santé, je ne pouvais guère trop faire d’efforts. Sans que je lui demande son aide, il s’est aperçu de la situation. Il a mis l’épaule à la roue et il fut d’une incroyable contribution. Je n’en revenais pas.

Aucunement obligé, il nous a grandement aidés à ranger les équipements de la ville. J’ai réalisé que le Joël que j’avais connu au basketball alors que je m’occupais des sports dans la région pour le journal, n’avait vraiment pas changé d’un iota.

Récemment, alors que je prenais ma marche matinale et que je traversais le carré Royal lors du Gib Fest, je l’ai croisé, dossier à la main, vérifiant sûrement si les travaux de la ville avaient été bien exécutés.

Je me suis dit : « On est chanceux de l’avoir! »

J’ai eu l’occasion de lui dire toute mon admiration et ma reconnaissance lorsqu’il nous avait prêté un coup de main. Visiblement incommodé par les louanges, il n’avait peut-être pas l’habitude d’accueillir ce genre d’éloges.

Je sais qu’il sera mal à l’aise lorsqu’il en prendra connaissance. Voilà la marque d’une personne qui fait son travail sans attendre un retour de l’ascenseur. Il agit de la sorte parce qu’il est de cette trempe d’employés consciencieux.

Pour mon événement de course à pied de 2024, je me suis empressé de réserver ses services. Je veux qu’il soit là, car je n’aurai pas à m’inquiéter. Il a fait plus que ses preuves et je ne veux surtout pas le perdre.

En passant, on l’a mis sur le dossier des Jeux du Québec de 2027 à Sorel-Tracy. Ce n’est pas pour rien.

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