10 juillet 2018 - 08:31
Une première année d’adaptation chez les pros pour Francis Beauvillier
Par: Jean-Philippe Morin

Francis Beauvillier a connu sa première vraie saison professionnelle avec le Moose du Manitoba en 2017-2018. (Photo : gracieuseté/Jonathan Kozub – Manitoba Moose)

À sa première année complète chez les professionnels avec le Moose du Manitoba, club-école des Jets de Winnipeg dans la Ligue américaine de hockey, le Sorelois Francis Beauvillier a dû jouer un rôle plus défensif et plus physique que ce à quoi il est habitué de jouer.

Rencontré en marge de la Classique de golf Beauchemin-Fleury-Beauvillier le 22 juin où son frère Anthony est un des trois coprésidents d’honneur, Francis Beauvillier est revenu sur sa première saison complète avec le Moose du Manitoba. L’année précédente, il avait terminé la saison avec l’équipe, disputant neuf rencontres et récoltant quatre buts.

Dès le premier match pré-saison, le jeune homme de 24 ans a toutefois subi une commotion cérébrale qui l’a tenu à l’écart du jeu pour les deux premières semaines. Il a finalement terminé la saison avec deux buts et six passes en 43 matchs.

« Ça n’a pas aidé. Normalement, tu veux commencer la saison avec l’équipe, surtout qu’on commençait sur la route et que je suis resté à la maison. Tu commences un peu du reculons, mais c’était une belle saison. Les gars ont été super corrects avec moi », explique-t-il.

Repêché par les Panthers de la Floride en sixième ronde du repêchage de 2012, le Sorelois n’est jamais parvenu à se tailler un poste avec l’équipe. C’est à ce moment qu’il a décidé d’évoluer à l’Université du Nouveau-Brunswick pendant trois saisons, de 2014 à 2017, où il a connu de très bonnes saisons. En 74 matchs, il a amassé 26 buts et 28 passes.

Un nouveau rôle

À sa première année professionnelle, Francis Beauvillier a surtout évolué sur le troisième et le quatrième trio dans des rôles d’énergie.

« J’ai joué une bonne partie de l’année avec Patrice Cormier et JC Lipon sur le troisième trio. Ensuite, quand Mike Scarbossa et Brendan Lemieux sont arrivés, je me suis retrouvé sur le quatrième trio. J’amenais de l’énergie, j’étais physique du style power forward. C’est sûr qu’avec ce rôle, les occasions de marquer étaient moins présentes, mais dans les séries, j’ai vraiment aimé mon rôle. C’est comme ça que je veux continuer à jouer », élabore-t-il.

L’attaquant de 6’1 » et 193 livres a dû rapidement s’adapter à un nouveau style puisqu’à ses années dans le junior et à l’université, son rôle était plus offensif. « D’arriver à ma première année professionnelle et de devoir changer sa façon de jouer, c’est quand même une grosse adaptation. »

En attente d’un contrat

Comme son entente avec le Moose s’est terminé à la fin de la dernière saison, Francis Beauvillier se retrouve sans contrat en vue de la prochain saison. Il espère avoir des nouvelles de l’équipe manitobaine d’ici quelques semaines.

« Les Jets de Winnipeg ont une équipe exceptionnelle avec les recrues qui s’en viennent et qui évoluent présentement avec le Moose. C’est le fun de les voir aller, je prends exemple sur eux même s’ils sont plus jeunes que moi. J’espère être de retour avec eux l’an prochain », souhaite-t-il.

Inspiré par son jeune frère

Cet été, Francis Beauvillier s’entraînera avec son frère Anthony, attaquant des Islanders de New York, en vue de la prochaine saison.

« C’est le fun de s’entraîner avec lui. C’est drôle à dire; j’étais son exemple quand on était plus jeunes, et maintenant, c’est lui qui me montre l’exemple dans le gym! C’est toujours le fun de faire des compétitions avec lui », conclut-il avec le sourire.

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