10 mai 2017 - 00:00
Une première cueillette satisfaisante, estime la MRC de Pierre-De Saurel
Par: Louise Grégoire-Racicot
La première collecte de bacs bruns a été effectuée dans la semaine du 1er mai dans la MRC de Pierre-De Saurel. | Photo: TC Médeia -Pascal Cournoyer

La première collecte de bacs bruns a été effectuée dans la semaine du 1er mai dans la MRC de Pierre-De Saurel. | Photo: TC Médeia -Pascal Cournoyer

> La premiere collecte de bacs bruns, effectuée la semaine du premier mai, satisfait la MRC de Pierre-De Saurel, commente sa porte-parole, Josée-Ann Bergeron.

Les résidents de la MRC de Pierre-De Saurel apprivoisent bien le tri des matières à confiner au bac brun, a-t-elle souligné.

« On a vu de nombreux bacs bruns à la rue. L’inspecteur des bacs en a examiné plusieurs et a pu constater que la grande majorité des gens avaient suivi les consignes. »

Mme Bergeron n’est toutefois pas en mesure de révéler combien de gens y avaient participé.

« C’est à la fin du mois de mai qu’on saura le volume de déchets putrescibles qui a été livré au site de compostage. On sera alors plus en mesure de vraiment mesurer le succès du démarrage de cette nouvelle collecte », a-t-elle révélé.

Une collecte hebdomadaire à peaufiner

Mme Bergeron insiste quand même sur certains éléments qui enrichiront la collecte.

Plusieurs personnes n’ont toutefois pas mis au chemin leur bac brun, parce qu’elles estimaient qu’il n’était pas rempli suffisamment.

« Les citoyens doivent mettre le bac au chemin chaque semaine, même s’ils ne sont pas pleins. On a prévu une cueillette hebdomadaire justement pour qu’il ne s’en dégage pas d’odeurs », insiste Mme Bergeron.

Les gens doivent se référer au calendrier de collecte distribué par la MRC avec les bacs bruns pour s’assurer de mettre le bon bac au chemin d’une semaine à l’autre.

« Mais à en croire le peu d’appels téléphoniques reçus, ils n’ont pas l’air de trouver trop compliqué de trier les déchets à la source. Bien sûr, cela apporte des changements d’habitude, mais ils ne s’en plaignent pas », commente-t-elle.

Plastiques interdits

Plusieurs citoyens ne comprennent toutefois pas pourquoi ils ne peuvent mettre dans le bac brun les plastiques dans lesquels ils ont acheté les aliments, par exemple.

Ces plastiques, explique la porte-parole, sont de différentes compositions. Il est difficile de savoir lesquels sont compostables.

« Aussi, avons-nous jugé plus facile pour tous de les interdire. D’ailleurs, plusieurs municipalités, dont Drummondville, qui pratique le tri à la source depuis 20 ans, ne les tolèrent pas dans ses bacs bruns. »

De fait, tous les entrepreneurs les retirent avant de composter pour assurer la qualité du compost, décrit-elle.

« Cela engendre des coûts additionnels. On doit payer pour les séparer des matières putrescibles de même que défrayer les coûts de transport pour les diriger vers les sites d’enfouissement. Aussi bien les mettre directement au bac noir. Cela est moins dispendieux. »

Des bacs volés

:La MRC déplore enfin le vol de bacs bruns mis à la rue. « Les gens doivent se méfier de celui qui pourrait leur offrir d’acheter un bac brun à bon prix », avertit-elle.

Et d’ajouter que ce ne serait pas un bon marché, car personne n’a dû mettre la main dans sa poche pour en acheter un. « La MRC a puisé dans le surplus accumulé de son service de gestion des matières résiduelles les sommes pour fournir sans frais le bac à ses citoyens », a-t-elle conclu.

À mettre dans le bac brun

– Tout ce qui se mange

– Tout ce qui fait partie de quelque chose qui se mange

– Tout papier ou carton souillés ou servant d’emballage

– Tout résidu de jardin

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