1 mars 2016 - 00:00
Une randonnée de VTT coûteuse
Par: Deux Rives
Benoît Houde et Sylvie Beaunoyer dénoncent le manque de jugement des autorités à Shawinigan. | Gracieuseté

Benoît Houde et Sylvie Beaunoyer dénoncent le manque de jugement des autorités à Shawinigan. | Gracieuseté

Une promenade en véhicule tout terrain du côté de Shawinigan s’est bien mal terminée pour Sylvie Beaunoyer et Benoît Houde. Le couple de Sorel-Tracy a reçu deux contraventions totalisant 522$ dans ce qu’il considère comme un manque de jugement des autorités, alors que la Sûreté du Québec plaide que ses agents ne font que faire respecter la loi.

L’incident est survenu le 16 janvier dernier lors d’une promenade en VTT. Pour admirer la beauté du paysage de Shawinigan, le couple a commencé sa randonnée près de l’aéroport de Trois-Rivières pour se rendre sur les sentiers en direction de Shawinigan.

Rendus à Lac-à-la-Tortue, les deux touristes ont décidé de s’arrêter à une station-service pour faire le plein d’essence. « Étant débutants dans cette nouvelle activité, on voulait être sûrs de ne pas manquer d’essence, car on devait retourner à Trois-Rivières. »

Pour reprendre le sentier de VTT réglementé, Mme Beaunoyer explique avoir emprunté sur une distance d’environ 150 pieds la voie publique. « Soucieux de respecter les gens du village, nous roulions à une vitesse d’environ 10 km/h, sur le bord de la chaussée, quand le service de la Sûreté du Québec nous a interpellés. »

Après avoir vérifié les papiers du duo, l’agent leur a donné deux contraventions totalisant 522$. « Ils [les policiers] étaient aussi en VTT à un endroit stratégique tel une trappe à souris, comme s’ils savaient que les gens qui allaient prendre de l’essence à cet endroit ne pouvaient faire autrement que de circuler sur cette voie publique », déplore la femme.

Du zèle de la part des autorités?

Les faits reprochés reposent sur une entrave de circulation sur la voie publique avec un véhicule VTT dans une zone interdite.

Selon Sylvie Beaunoyer, il était inutile de doubler l’infraction. « Un seul constat aurait suffi. On comprend que nous sommes en faute. Par contre, on estime que les indications n’étaient pas claires et qu’il est normal qu’un couple suive le même trajet », poursuit-elle, décrivant son mari et elle-même comme des gens responsables.

Du côté de la Sûreté du Québec, on plaide la notion de sécurité routière. « Nos agents sont là pour faire respecter la loi. Concernant le cas de madame, je ne commenterai pas davantage », indique le porte-parole Marc Tessier.

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