En 2021, à Rivière-du-Loup, Florence avait remporté l’or en équipe, puis le bronze en duo. En 2023, à Rimouski, elle avait remporté le bronze en équipe, puis l’argent en duo. Cette année, elle a finalement remporté l’or pour la délégation Richelieu-Yamaska en duo avec sa partenaire Amanda Lévesque, de Saint-Hyacinthe, grâce à un pointage de 210,5285, plus de six points devant la délégation de Montréal.
« On a vraiment bien nagé. C’est une fin parfaite pour mes derniers Jeux. On a fait tous les mouvements voulus, autant ceux imposés que libres », résume la nageuse saint-oursoise, en entrevue.
Florence Marchesseault admet qu’elle avait en tête d’obtenir une médaille, sans toutefois se fixer d’objectif clair pour l’or. « Le système de jugement des points a changé cette année, alors on ne savait pas trop à quoi s’attendre. On affronte les meilleures des autres régions, alors on voulait simplement donner le meilleur de nous-mêmes », explique la quintuple médaillée.
Florence et Amanda nagent ensemble depuis de nombreuses années. Ce n’est qu’il y a quatre ans que les deux nageuses du club Les Vestales de Saint-Hyacinthe ont décidé de former un duo. « On a une belle complicité. On n’a même pas besoin de se parler, on se comprend dans l’eau et on est synchro. Il faut une bonne chimie pour ce sport et on en a une vraiment bonne », mentionne l’athlète de Saint-Ours, qui se souviendra de l’aventure des Jeux du Québec toute sa vie.
« L’ambiance est incroyable. On crée une complicité avec les autres délégations. Je me suis fait des amies, par exemple, avec la délégation du Centre-du-Québec. C’est le fun d’encourager les autres et sentir qu’il y a du monde derrière toi. Oui, je retiens les compétitions, mais surtout l’esprit sportif qui règne aux Jeux », insiste-t-elle.
Maintenant que les Jeux sont derrière elle, Florence entamera sa cinquième année du secondaire, toujours en sports-études. Elle nagera encore en duo avec Amanda sur la scène provinciale cette année.
Pour le futur, elle ne dirait pas non pour devenir ambassadrice en vue des Jeux du Québec de 2029, si jamais Sorel-Tracy devient la ville hôte. « Et peut-être même être coach de l’équipe, qui sait? » conclut-elle.
