Dans cette publication devenue virale parce que partagée par un internaute, la femme écrit qu’elle est revenue de Cancún, au Mexique, le 16 mars et qu’elle n’a pas respecté la directive de quarantaine obligatoire. Elle a notamment tenté de donner de l’argent et des vêtements à son fils en prison et fait son épicerie au IGA.
Sa sœur, bien qu’elle n’excuse pas son geste, considère que des gens ont dépassé la ligne. « Je n’excuse pas ce qu’elle a fait. C’est une erreur. Mais là, ils ont trouvé son numéro de téléphone, puis elle a reçu des menaces de mort. Ils ont trouvé son adresse, se promènent devant sa maison et tentent de la filmer si elle sort. Ils ont appelé à son travail. Elle a eu le malheur de dire que son fils était en prison… Eh bien, il a reçu des menaces de mort lui aussi en prison. Ç’a pris des proportions inimaginables, personne ne mérite ça », condamne-t-elle.
Sa sœur, qui habite à Baie-Comeau, a fait envoyer la police à deux reprises chez elle à Sorel-Tracy, le 23 mars, puisqu’elle avait peur pour sa sécurité. Elle a dénoncé la capture d’écran qui circule sur les réseaux sociaux, mais Facebook ne la retirera pas puisqu’il ne s’agit pas d’une publication harcelante.
« Ma sœur est impulsive, elle comprend qu’elle a fait une erreur. Aujourd’hui, quelqu’un dans ses amis va faire ses commissions. Il faut penser que de la menacer, ça affecte aussi nos parents qui sont âgés. Portez plainte contre elle à la police, c’est correct. Comme je le disais, je ne la défends pas. Mais de là à la menacer, c’est un manque de civisme en cette période de crise », conclut-elle.