Participant à trois compétitions, Nathalie Jacob a terminé à égalité au neuvième rang sur 58 joueuses au jeu du 9, à égalité au neuvième rang sur 51 joueuses au jeu du 10 et à égalité au 17e rang sur 64 joueuses au jeu du 8.
« Je suis vraiment fière de ma performance. Je visais un top 10 au jeu du 9, qui est ma spécialité, mais je suis quand même contente. J’ai créé de super beaux liens avec les autres joueuses du Québec là-bas », souligne-t-elle en entrevue.
« Je me suis préparée assez intensément pendant quatre mois pour ce tournoi. Mon patron a acheté deux tables de compétition à la Brasserie du Colisée pour que je puisse me pratiquer. J’avais de belles conditions, ça m’a permise d’être prête », ajoute-t-elle.
Tout au long de la semaine, Nathalie Jacob a joué de nombreux matchs, quelques fois tôt le matin ou dans les petites heures de la nuit. Chaque duel contre une autre compétitrice était un 7 de 13, c’est-à-dire que la première à obtenir sept victoires remportait le match. Chaque match pouvait donc durer entre deux et trois heures.
« C’était assez intense! J’avoue qu’à 62 ans, je commençais à être fatiguée à la fin, mais j’ai tout donné et je suis fière de moi. J’ai gagné des matchs très importants, surtout au jeu du 9, où j’ai vraiment bien joué. J’ai perdu 7 à 6 en ronde éliminatoire, ça ne s’est pas joué par grand-chose », raconte-t-elle.
Un loisir
Au milieu des années 2000, Nathalie Jacob était au sommet de son art. En 2005, elle a été sacrée championne du Québec, ainsi que vice-championne du Canada en 2005 et 2006. Elle a ensuite pris une pause d’une douzaine d’années, jouant sporadiquement, pour le plaisir.
Ce n’est qu’en 2018, lorsqu’elle a joué un tournoi amical, qu’elle a décidé de recommencer à s’entraîner plus sérieusement. En 2019, elle a terminé deuxième à un championnat amateur aux États-Unis, deuxième au championnat provincial au Québec, en plus de participer à d’autres tournois au Québec.
« J’ai ensuite arrêté de m’entraîner jusqu’à récemment. C’est beaucoup de temps, ça prend plusieurs heures par semaine. Pour moi, le billard, c’était un loisir. J’aurais pu me rendre beaucoup plus loin si je n’avais jamais arrêté, mais avec la vie qui va vite, c’est parfois plus difficile. Sauf que là, je veux continuer à m’entraîner », promet-elle.
Et son rêve? « Je veux jouer un tournoi à Las Vegas! Je ne vais pas arrêter de m’entraîner cette fois », conclut-elle en souriant.








