Au départ, le projet devait comporter deux bassins, mais l’équipe de projet a plutôt opté pour un grand bassin bonifié de forme carrée, qui s’étendra de 25 mètres sur 25 mètres. Cette configuration permettra une plus grande versatilité; non seulement des compétitions d’envergure pourront s’y tenir, mais les citoyens pourront y nager de façon récréative.
Ce bassin inclura 10 couloirs – au lieu de six à la piscine Laurier-R.-Ménard – et il y aura une partie profonde pour y effectuer des plongeons à partir de tremplins, ce qu’on ne trouve plus dans la piscine actuelle. Aux pourtours du grand bassin, on retrouvera des jeux d’eau et une glissade afin de répondre aux besoins des familles.
« C’est l’avantage de faire un gros bassin au lieu de deux petits : le récréatif et le sportif pourront se faire en même temps, au même endroit. Notre capacité d’accueil va pratiquement doubler », a indiqué le maire Patrick Péloquin.
Des vestiaires de qualité et accessibles pour les personnes handicapées seront aménagés, ainsi qu’une salle multifonctionnelle pour pratiquer des cours de groupe.
Le reste du projet ne changera pas par rapport au plan initial. Par exemple, le bois sera omniprésent dans la structure, assure Patrick Péloquin. « On ne fera pas de piscine-entrepôt. Le bâtiment sera beau, on va pouvoir apprécier son architecture et ça permettra d’avoir une meilleure isolation. On va s’assurer d’avoir les meilleures normes environnementales possible, notamment en lien avec la consommation d’eau. »
Fin de vie utile
La piscine Laurier-R.-Ménard, qui date de 1966, est en fin de vie utile. C’est pour cette raison que le complexe aquatique avait été soumis pour recevoir une subvention dans le cadre du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS). Le projet, maintenant estimé à 35 M$, avait été accepté en juin 2021, si bien qu’il recevra 10 M$ du fédéral et 10 M$ du provincial.
Ce budget et l’échéancier demeurent inchangés, a confirmé le maire Péloquin. L’appel d’offres pour la construction du bâtiment sera lancé en 2024 et la construction durera deux ans, ce qui amène une mise en service au début de l’année 2026. Tous les projets financés par le PAFIRS doivent être livrés d’ici le 31 décembre 2026, a révélé Patrick Péloquin. Des premières esquisses devraient bientôt être disponibles.
Au sujet de la piscine Laurier-R.-Ménard, le maire soutient qu’il espère la garder pour lui trouver une autre vocation lorsque le nouveau bâtiment sera érigé en 2026. « Ce n’est pas que le bâtiment n’est plus bon, c’est qu’il ne peut plus accueillir d’activités aquatiques. Il a une architecture intéressante, donc on veut le conserver et on va regarder les options qui s’offrent à nous. On va regarder si des organismes sportifs ont des besoins, par exemple. Pour nous, c’est un actif et on ne veut pas le perdre, on veut le transformer », a-t-il conclu.