Qui ne connaît pas les paroles des chansons à succès du groupe comme Fais attention, Donne-moi ma chance, Tu ne sauras jamais ou T’es dans la lune? N’importe quelle personne, souligne M. Bourgeois, qu’elle soit une adepte du groupe ou pas.
« Lors d’un spectacle que je faisais avec Sylvain Cosette, il y avait un rockeur en face qui me disait : je ne pensais pas connaître toutes les paroles, mais oui. Que tu aimes ou pas Les BB, les chansons sont ancrées au Québec. On fait partie des meubles. Les gens semblent avoir une vague de nostalgie », pense-t-il.
Les gens de la région auront l’occasion de faire un saut dans le passé le 9 octobre prochain au Marine Cabaret, à 21h. Le public pourra entendre tous les succès du groupe, soutient le chanteur.
« On va faire un mélange des titres incontournables. Le show a roulé tout l’été. On a plusieurs versions des chansons de l’album des 25 ans. J’essaie de les amener plus loin dans le spectacle. Elles ont un son plus vintage. Le band est super bon et on se donne à fond. Il y a toujours une énergie fabuleuse », décrit-il.
Un nouvel album en chemin
En entrevue avec le Journal, le musicien était en studio avec son fils Ludovick pour finaliser leur projet commun : un tout nouvel album duo. La date de sortie est prévue le 30 octobre prochain.
M. Bourgeois ne ressentait aucune anxiété à l’approche du dévoilement du fruit de son travail. Il est bien trop content de pouvoir mettre la main à la pâte dans toutes les étapes de production.
« On est dans le « jus » et on est en train de terminer le graphisme. J’ai mon label maintenant. J’assume tous les aspects alors je n’ai pas un gros stress comme lorsqu’on a un producteur », explique le musicien.
Le duo père-fils mène également un autre projet de front, soit une tournée de spectacles avec des musiciennes et des choristes entièrement féminines, dont fait partie Elizabeth Blouin-Brathwaite.
« La musique et la scène, c’est ma vie. J’aime faire du studio, mais aussi aller sur les planches rencontrer les gens. C’est un privilège de pouvoir faire ça encore après 25 ans », conclut M. Bourgeois.