À l’unanimité des membres présents, dont la mairesse de Contrecœur, les élus ont indiqué qu’il est « souhaitable d’imposer un mode de distribution d’adhésion volontaire au Publisac afin de réduire considérablement le gaspillage et l’utilisation de papier et surtout de sacs de plastique ».

La MRC, qui considère que la distribution généralisée du Publisac a « un impact environnemental non négligeable », veut ainsi suivre la voie empruntée par la Ville de Montréal qui limitera sa distribution dès mai 2023. Au lieu de la méthode volontaire « opt-out » actuelle, les Montréalais devront plutôt signifier qu’ils veulent le Publisac s’ils désirent qu’il soit distribué chez eux (« opt-in »).

Toutefois, la MRC de Marguerite-D’Youville ne veut pas que cette décision ait un impact sur les journaux locaux. C’est pourquoi elle demande l’intervention des gouvernements puisque selon elle, « de ne pas distribuer à toutes les portes le Publisac a un impact direct sur la rentabilité des journaux locaux, et ce, bien que la vitalité de ces derniers est souhaitable pour l’animation de la vie démocratique. […] Parallèlement à la réduction de la distribution du Publisac, des actions doivent être mises en place pour soutenir les journaux locaux et régionaux », peut-on lire dans la résolution adoptée le 9 juin.

On ignore encore à quel moment la MRC compte adopter ce règlement concernant la distribution volontaire du Publisac porte-à-porte. Le journal Les 2 Rives est distribué à plus de 3000 portes à Contrecœur en plus de quelques dépôts dans des commerces.