19 octobre 2023 - 08:13
Viande Richelieu a su prendre le virage technologique
Par: Stéphane Fortier

La robotisation chez Viande Richelieu a aidé grandement l’entreprise à prospérer encore plus.

Viande Richelieu embauche environ 80 employés. Photo Stéphane Fortier | Les 2 Rives ©

L’entreprise implantée à Massueville est spécialisée dans l’abattage et le désossage de toutes sortes de viandes. Photo Stéphane Fortier | Les 2 Rives ©

L’automatisation est au cœur des succès de l’entreprise. Photo Stéphane Fortier | Les 2 Rives ©

Viande Richelieu, entreprise située à Massueville, a adhéré au programme Entreprise innovante de Développement économique Pierre-De Saurel en 2022 et elle a tout de suite senti la différence en matière de rendemen

Il faut d’abord préciser que Viande Richelieu est une entreprise spécialisée dans l’abattage et le désossage de bœuf et de cheval et la transformation du bison, cheval, porc et wapiti.

L’automatisation est au cœur de plusieurs entreprises du secteur agroalimentaires et Viande Richelieu n’a pas hésité à prendre ce virage. « La salle de coupe a été refaite au complet pour 1,5 M$, nous avons investi dans l’automatisation de la mise en boîte et les salles de prêt à vendre en 2022-2023 », révèle Tony Moura, directeur général de Viande Richelieu.

« Nous pouvons produire pas moins de 15 000 kilos par jour dans le prêt à vendre », de renchérir Stéphane Bernier, directeur d’usine chez Viande Richelieu. Et au total? « Entre 40 et 45 tonnes par jour, soit 220 tonnes environ par semaine », de répondre M. Bernier.

L’entreprise a également acquis des chargeurs automatiques. « Nous avons de plus acheté nos propres camions grâce à un investissement de 6 M$, indique fièrement Tony Moura. Les changements que l’on a faits nous permettent d’être plus productifs, d’augmenter notre efficacité », ajoute-t-il.

Viande Richelieu est aussi soucieux de privilégier l’achat local. De fait, le bœuf traité vient à 95 % du Québec. Et si vous pensez que le cheval est une viande peu consommée au Québec, détrompez-vous. Pas moins de quatre tonnes de cette viande, provenant à 60 % des États-Unis, sont venues par semaine sur le marché local. « Mais le cheval est surtout destiné à l’exportation comme le Japon, par exemple », s’empresse de préciser Stéphane Bernier.

Main-d’œuvre

L’entreprise embauche 80 employés et 35 de plus provenant d’une agence de placement. « Trouver de la main-d’œuvre qualifiée est difficile, soutient Stéphanie Roux, directrice des ressources humaines chez Viande Richelieu. Beaucoup d’écoles spécialisées ont fermé leurs portes à cause d’un manque d’inscriptions », explique-t-elle.

« Il y a beaucoup de candidats, mais ne disposant pas nécessairement des qualifications requises pour remplir des tâches de désosseur, d’abattage et aussi pour utiliser des scies et des couteaux », indique Stéphane Bernier.

Comme entreprise qui fait des affaires à l’international, la force de Viande Richelieu est néanmoins la proximité. « Et on fait toujours de notre mieux pour rendre le client heureux », de conclure Tony Moura.

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