« Un vote unanime du parlement, c’est vraiment une belle victoire. On avait déjà les 12 membres du Comité permanent des transports, mais là, avec 325 députés, ça a pas mal plus de poids », s’enthousiasme Xavier Barsalou-Duval.

Rappelons que le rapport du Comité intitulé « Réduire l’impact de la navigation commerciale sur l’érosion des berges dans le corridor des Grands Lacs et du Saint-Laurent », présenté à la Chambre le 25 avril 2023, contient six recommandations, la première étant de rétablir un programme de protection des berges dans les secteurs du fleuve Saint-Laurent où l’érosion serait causée de façon significative par les effets de la navigation, dont à Contrecœur.

« Ça fait un an et demi que le rapport a été déposé et alors que l’érosion continue, il n’y a rien qui a bougé du côté du gouvernement. J’ai voulu provoquer un vote en Chambre pour envoyer le message à Ottawa que la problématique des berges n’est toujours pas réglée dans la circonscription », a déclaré le député de Pierre-Boucher-Les Patriotes-Verchères.

Selon le député, les élus de toutes les formations politiques qui ont pris part au débat n’ont pas été tendres envers le gouvernement libéral pour son inaction dans le dossier malgré un rapport unanime du Comité. Les libéraux se sont défendus en affirmant être sensibles à l’enjeu et en énumérant les programmes fédéraux déjà existants pour lutter contre les changements climatiques.

« Le résultat du vote est clair, j’ai fait mon travail en menant avec succès l’étude en comité et en convainquant tous les députés qui siègent à Ottawa ; maintenant c’est au tour du gouvernement de faire son travail », conclut M. Barsalou-Duval.

Une initiative saluée

Les membres du Comité pour la protection des berges du Saint-Laurent (CPBSL) ont salué le travail du député Xavier Barsalou-Duval dont la ténacité s’est traduite par un vote unanime de 325 députés, à la suite du dépôt du rapport.

Selon le Comité, l’effet du batillage a été largement démontré comme cause de l’érosion des berges, particulièrement dans l’étroit corridor de navigation devant les municipalités de Contrecœur, Varennes et Verchères. « Il est temps de passer à l’action, de réhabiliter et d’aménager les berges de façon à en augmenter la résilience face au batillage. Le fleuve crée de la richesse, c’est un moteur économique de première importance mais les infrastructures ont été abandonnées tout comme les citoyens qui en subissent les dommages. Toutes les parties prenantes se relancent la balle, sans que personne n’en prenne la responsabilité, résultat : ça fait plus de 20 ans qu’on en parle pendant que l’érosion progresse. Grâce à notre député Xavier Barsalou-Duval, les riverains sentent enfin qu’il y a de l’espoir », insiste la présidente du CPBSL, Micheline Lagarde.

Selon elle, les différents paliers de gouvernement doivent s’unir pour régler cet enjeu de l’érosion en créant un programme de protection et d’entretien des berges puisque le fleuve se trouve en majorité au Québec.

Pour plus de renseignements sur le Comité pour la protection des berges du Saint-Laurent, on peut consulter sa page Facebook.