La ville de Sorel-Tracy n’a rien reçu à cet effet. « Souvent, quand les équipes de tournage sont en repérage, elles frappent à notre porte pour qu’on les aide à découvrir des sites intéressants. Ou encore quand le tournage se déroule dans des endroits publics et nécessitent l’interruption de la circulation ou exclut la présence de citoyens, ils doivent présenter des demandes pour le faire. Mais dans ce cas, nous n’avons rien reçu. Ce qui laisse croire que ce sera un tournage bien discret, comme ce fut le cas notamment pour des vidéoclips », explique le porte-parole de la Ville, Louis Latraverse.
Appelée à nous éclairer à cet effet, la critique de cinéma Odile Tremblay, du Devoir, qui a la première parlé de ce film dans le quotidien du 29 avril dernier, a précisé qu’elle croyait que M. Dolan veut garder les lieux secrets.
Ce qu’on sait toutefois du film, c’est qu’il est une coproduction québécoise et française. L’adaptation d’une pièce de théâtre « Juste la fin du monde », écrite par Jean-Luc Lagarce en 1990 et scénarisée par M. Dolan.
Elle raconte les rapports difficiles entre membres d’une même famille quand l’un d’eux revient les visiter après 12 années d’absence.