« Pour nous, le numérique est aussi polluant que n’importe quoi, à la différence près qu’on ne le voit pas. C’est d’ailleurs deux fois plus polluant que le transport aérien », indique la directrice générale de la SADC Pierre-De Saurel, Sylvie Pouliot.
C’est pourquoi la SADC a mandaté, dans le cadre d’un projet pilote, l’entreprise Kérozen médias interactifs pour concevoir un des sites Internet du Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI), soit celui de Synergie Québec.
Comme les résultats sont concluants, la SADC vise à élargir le programme Virage Vert à toutes les entreprises de la région. « Même de notre côté, à la SADC, notre site consomme moins qu’avant. On se dit que le numérique, ça touche tous les secteurs d’activités et c’est pour ça qu’on veut aider toutes les entreprises qui veulent prendre ce virage », mentionne-t-elle.
Par ailleurs, l’environnement fait partie de presque tous les plans d’affaires des entrepreneurs aujourd’hui, remarque Sylvie Pouliot. « Les entrepreneurs remarquent qu’ils font plus d’argent quand ils consomment moins. C’est maintenant intégré chez eux. Ils font des achats responsables de produits. Ils poussent le concept du développement durable encore plus loin. »
Un appétit entrepreneurial présent
Au cours des deux dernières années, la SADC Pierre-De Saurel a surtout été présente pour aider les entrepreneurs à traverser la pandémie en les guidant vers les aides financières appropriées. Toutefois, depuis quelques mois, l’organisme fédéral sent que l’appétit entrepreneurial revient peu à peu.
« Pendant la pandémie, tout a arrêté. Il y a eu un hold sur les investissements. En 2022, il y a eu une hausse de 25 % des demandes de projets. Depuis neuf mois, on sent vraiment qu’on est repartis », explique la directrice générale de la SADC.
Selon elle, plusieurs entrepreneurs ont épargné assez d’argent pendant la pandémie pour la réinvestir au cours des derniers mois.
« Le fonds de stratégie jeunesse a beaucoup été utilisé. Les gens sont impatients d’investir dans leur entreprise ou même de se partir en affaires. À la SADC, on a été très occupés avec les fonds d’urgence, donc on est heureux d’être revenus à notre «programmation régulière«! », conclut-elle en riant.
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