5 juillet 2022 - 08:20
Le Sorelois soulève la Coupe Stanley avec l’Avalanche du Colorado
« C’était comme dans un rêve » – Nicolas Aubé-Kubel
Par: Jean-Philippe Morin

Nicolas Aubé-Kubel a grandement profité des festivités à Denver la semaine dernière, y compris la parade de la Coupe Stanley le jeudi 30 juin. Photo capture d’écran

Plus les minutes s’écoulaient, plus le stress était insupportable. Nicolas Aubé-Kubel, qui n’était pas en uniforme lors du sixième match de la Coupe Stanley, devait patienter en regardant le match dans le vestiaire avec quelques coéquipiers.

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« J’étais plus stressé de l’écouter dans la chambre que si j’étais sur la glace en train de jouer », relate l’attaquant sorelois, qui n’est toujours pas redescendu de son nuage quelques jours après la victoire en six matchs de l’Avalanche du Colorado en finale de la Coupe Stanley.

Le Sorelois n’a pas arrêté de festoyer depuis deux jours, où on l’a rejoint par téléphone à Denver. Pendant une séance d’autographe, entre deux signatures, il a gentiment accepté de répondre aux questions du journal Les 2 Rives.

« C’était vraiment cool comme feeling. On a commencé à mettre notre équipement quand il restait quatre ou cinq minutes au match, puis quand le cadran était à zéro, on a sauté sur la glace. C’était comme dans un rêve », raconte-t-il.

Aubé-Kubel a bien failli prendre part au match puisqu’il était le 13e attaquant de la formation. Valeri Nichushkin boitait en arrivant à l’aréna le matin, son pied étant fracturé. L’attaquant russe a tout de même pris part au match.

« Le coach m’a dit que je jouais si Val n’était pas capable. J’étais quand même content qu’il joue, c’est tout un guerrier. C’est vrai que j’ai moins joué en finale, mais j’ai quand même joué pas mal en séries et je pense avoir contribué à ma façon », élabore le Sorelois.

En effet, même s’il n’a pas noirci la feuille de pointage en 14 matchs, le #16 de l’Avalanche a obtenu une fiche de +2 et distribué 49 mises en échec. Il a joué deux des six matchs en finale contre le Lightning et deux des quatre matchs en demi-finale contre les Oilers. Il a toutefois disputé toutes les rencontres des deux premières rondes, soit quatre contre les Prédateurs et six contre les Blues.

« J’étais vraiment confiant lors des deux premières rondes, puis je me suis fait sortir du lineup contre Edmonton. C’était difficile après de rembarquer et faire ma place, mais en même temps, on avait tellement un bon lineup. Je comprenais la décision du coach, même si je voulais jouer », indique-t-il.

Le jeune homme de 26 ans a vécu une montagne russe d’émotions cette saison. Après seulement sept matchs, les Flyers de Philadelphie, qui l’avaient repêché en 2014, ont décidé de l’envoyer au ballotage. L’Avalanche l’a alors réclamé et il a disputé 67 matchs en saison régulière avec sa nouvelle formation, récoltant au passage 11 buts et 11 passes. Avec ses 23 points en 74 matchs, incluant le début de saison à Philadelphie, il s’agit de sa meilleure saison en carrière.

« J’ai vraiment aimé mon année au Colorado. La ville, les partisans, c’est super. Je suis passé d’une des pires équipes à la meilleure », lance-t-il.

Nicolas Aubé-Kubel sera agent libre avec restriction le 13 juillet prochain. Ses droits appartiennent donc en priorité à l’Avalanche et il espère signer un nouveau contrat avec l’équipe. « Notre noyau va être semblable l’an prochain, la plupart des gars sont signés à long terme. C’est sûr que je veux revenir », conclut-il.

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